Réduire la vulnérabilité du bâti existant


La surélévation d’un bâtiment, le percement d’ouvertures, mais aussi les destructions et reconstructions de bâtiments voisins sont susceptibles de fragiliser les constructions. Pour éviter ça, la nouvelle réglementation sur le risque sismique prévoit des mesures applicables au bâti existant.



Cette rubrique traite uniquement des ouvrages « à risque normal », définis comme ne pouvant représenter un risque que pour leurs occupants. Les structures « à risque spécial », c’est-à-dire qui peuvent mettre en danger les personnes et biens extérieures ainsi que l’environnement (installations nucléaires, barrages, établissements SEVESO…) font l’objet d’une réglementation particulière qui n’est pas abordée ici.

 

Le bâti existant peut être soumis à un renforcement si la commune est couverte par un Plan de Prévention du Risque sismique (PPR sismique). Cette procédure peut consister par exemple à installer un chaînage dans les murs afin de donner à la structure une meilleure cohésion. Ce chaînage peut même dans certains cas être déposé à l’extérieur des murs sous la forme d’ossature métallique.

Par ailleurs, en cas de travaux d’agrandissement ou de restructuration d’un bâtiment, les règles applicables au bâti neuf peuvent également s’imposer mais de manière atténuée. Ces règles sont déterminées selon plusieurs critères :

  • la zone de sismicité dans laquelle est implantée la structure : les bâtiments de la zone 1 ne sont soumis à aucune obligation, les autres en revanche se voient imposées certaines normes, qui varient selon le degré de sismicité (donc la zone)
  • la catégorie du bâtiment, qui renvoie aux enjeux humains représentés par le bâtiment et son caractère stratégique pour la sécurité publique et le fonctionnement de la société : hôpitaux, casernes de pompiers, centraux téléphoniques…
  • la nature et l'ampleur des travaux réalisés

Si dans certains cas l’application de normes parasismiques n’est pas obligatoire, elle n’en demeure pas moins largement conseillée !

Concernant les travaux d’extension, si anciens et nouveaux locaux sont séparés par un joint parasismique, la nouvelle partie du bâtiment sera soumise aux mêmes règles de construction que pour du bâti neuf. Elles devront d'ailleurs également être prises en compte dès la conception.

   
 

 
 


 

 

 

 Règles de construction imposées pour les travaux sur le bâti existant
Règles de construction imposées pour les travaux sur le bâti existant



 
 Recommandations pour les travaux sur le bâti existant non soumis à permis de construire (© DREAL Rhône-Alpes)
Recommandations pour les travaux sur le bâti existant non soumis à permis de construire (© DREAL Rhône-Alpes)



 

 
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