LEXIQUE


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Concertation

: Une concertation est une attitude globale de demande d'avis sur un projet, par la consultation de personnes intéressées par une décision avant qu'elle ne soit prise. L'autorité, qui veut prendre une décision, la présente aux personnes concernées et engage un dialogue avec eux. L'autorité reste libre de sa décision. La concertation peut être engagée très en amont de la décision, dès les études préalables.
[source : Site de la CNDP (Commission nationale du débat public) : http://www.debatpublic.fr]

 


Consultation

: La consultation est un processus par lequel les décideurs demandent l?avis de la population afin de connaître leur opinion, leurs attentes et leurs besoins, à n?importe quel stade de l?avancement d?un projet. Celle-ci n?a cependant aucune certitude que ses remarques ou contributions soient prises en compte dans la décision finale.
[source : Site de la CNDP (Commission nationale du débat public) : http://www.debatpublic.fr]

 


Gouvernance

: Le mot "gouvernance", d'origine anglaise, est un concept ancien, utilisé dans le domaine du management. Il réapparaît dans les années quatre-vingts, comme préoccupation majeure dans le discours politique, en particulier dans les politiques de développement. Le concept de gouvernance s'est imposé depuis pour désigner l'ensemble des conditions dans lesquelles les plans d'actions sont réalisés, intégrant à la fois la légitimité du fonctionnement politique, les rapports avec l'administration et les relations entre l'institution et le reste de la société.
La gouvernance est un mode d'élaboration et de mise en œuvre de l'action publique qui se fonde sur :
• la prise en compte de la pluralité des acteurs ;
• un processus collectif de négociation et de légitimation.
[source : Guide La concertation, cœur du développement durable, Éditions du CERTU, 2006.]

 


ORSEC (ORganisation de la Réponse de SÉcurité Civile)

: La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civil et ses décrets d’application (n° 2005-1156 Plan Communal de Sauvegarde (P.C.S.), n° 2005-1157 plan ORSEC et n°2005-1158 Plan Particulier d’Intervention (P.P.I.) du 13 septembre 2005) réforment en profondeur la doctrine de planification des secours.
La refondation des plans de secours s’appuie sur une troisième génération de plan ORSEC. Bien que le terme « ORSEC » soit conservé, le contenu et les objectifs évoluent fortement, ce qui peut s’illustrer au travers de la signification du terme lui même. Il ne signifie plus simplement « ORganisation des SECours » mais de manière plus large « Organisation de la Réponse de SEcurité Civile ». Le plan est conçu pour mobiliser et coordonner, sous l'autorité unique du préfet, les acteurs de la sécurité civile au delà du niveau de réponse courant ou quotidien des services. Le but est de développer la préparation de tous les acteurs, publics ou privés, pouvant intervenir dans le champ de la protection des populations. Il s’agit de développer la notion de culture de sécurité civile. Chaque acteur doit s’approprier les missions relevant de sa compétence et les retranscrire dans son organisation interne au travers d’une planification déclinée.
[source : Guide Orsec départemental, méthode générale, Tome G1, DIRECTION DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ CIVILES.]

 


Vigilance

: La vigilance consiste à la mise à disposition permanente d'informations destinées
à prévenir ou signaler certains risques naturels ou technologiques (vigilance météo, vigilance crue...). Elle vise à attirer l'attention sur des situations qui peuvent, à court ou à moyen terme, présenter des risques pour les personnes, les biens ou l'environnement.
[source : Queyla, Lt-Cl Jean-Luc (2008) De l'alerte des populations à la vigilance. Risques Info n° 21 Sept. 2008 IRMa]

 


Vigilance (2)

: La vigilance part de la notion de « veille » mais la dépasse, car elle est transtemporelle : être vigilant avant, c’est anticiper, prévenir, prévoir, agir avec précaution ; pendant, c’est être attentif aux situations locales et/ou globales au plus près des événements et non en application de schémas préétablis (lesquels restent nécessaires pour éviter la panique durant une crise) ; après, c’est bien discerner les tenants et aboutissants des dommages et sinistres, sans se laisser happer par les pressions médiatiques, électorales, corporatives et « victimaires » (recherche de boucs émissaires), et sanctionner de manière équitable et impartiale.
[source : Ministère des Transports, de l’Equipement, de Tourisme et de la Mer (2004) l’Action Publique Face aux Risques. Colloque pour le bicentenaire du Conseil General des Ponts et Chaussées.]

 


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