LEXIQUE


Affouillement

: action de creusement due aux remous et aux tourbillons engendrés dans un courant fluvial ou marin butant sur un obstacle naturel (rive concave des méandres) ou artificiel (pile de pont, jetée).
[source : Larousse]

 


Associations Syndicales

: groupement de propriétaires fonciers constitué en vue d'effectuer des travaux spécifiques. [...] Devant la difficulté pour les propriétaires d'assurer seuls l'entretien des cours d'eau traversant ou bordant leurs propriétés, dès le moyen-âge les riverains se sont regroupés en associations syndicales afin de mutualiser cette tâche.
[source : http://www.isere-drac-romanche.fr/?Qu-est-ce-qu-une-association&var_recherche=association%20syndicale]

 


Champs d’Inondations Contrôlées (CIC)

: Le CIC permet de contrôler la manière dont la rivière va inonder les zones naturelles et agricoles. Lors des grandes crues (c'est à dire à partir du débit trentennale dans le cas de l’Isère), l'eau déborde au niveau d'ouvrages ponctuels qui permettent, notamment, le remplissage et la vidange de la plaine inondable. L'inondation est lente et progressive. Il permet une réduction du débit de la rivière en étalant la crue sur de grandes étendues, au lieu de la canaliser entre les digues.
[source : SYMBHI - http://www.symbhi.fr/10437-les-champs-d-inondation-controlee.htm]

 


Cône de déjection

: forme de relief triangulaire ayant l'allure d'une section de cône aplati qui est formée au débouché d'un torrent par les matériaux que celui-ci, dans son bassin de réception, arrache à un flanc de montagne.
[source : Lacoste Y., 2003. De la géopolitique aux paysages. Dictionnaire de la géographie. Ed. Armand Colin, 413 p]

 


Crue de référence

: Plus forte crue connue et, dans le cas où celle-ci est plus faibles qu'une crue de fréquence centennale, cette dernière.
[source : circulaire du 24 janvier 1994 relative à la prévention des inondations et à la gestion des zones inondables]

 


Débit

: Volume d'eau qui traverse une section transversale d'un cours d'eau par unité de temps. Les débits des cours d'eau sont exprimés en m³/s avec au minimum trois chiffres significatifs (ex:1,92 m³/s, 19,2 m³/s, 192 m³/s). Pour les petits cours d'eau, ils sont exprimés en l/s. Les débits d'exploitation des eaux pour les usages sont suivant les cas exprimés aussi en m³/mn, m³/h, m³/j, m³/an. Il en est de même pour les débits d'eaux souterraines.
[source : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée-Corse]

 


Etiage

: appelé aussi basses eaux, c'est la période durant laquelle le débit d'un cours d'eau est très bas.
[source : Lacoste Y., 2003. De la géopolitique aux paysages. Dictionnaire de la géographie. Ed. Armand Colin, 413 p]

 


Période de retour

: Intervalle de temps moyen qui sépare deux retours d'un même phénomène.
[source : Glossaire de l’IFREMER]

 


Pluvio-nival

: adjectif composé de pluvio-, tiré du latin pluvia, «pluie», et de nival, «neige».
[source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales]

 


Régime hydrologique

: Le régime hydrologique d'un cours d'eau résume l'ensemble de ses caractéristiques hydrologiques et son mode de variation. Il se définit par les variations de son débit habituellement représentées par le graphique de l'écoulement mensuel moyen (calculé sur un certain nombre d'années et aussi appelé débit "inter-mensuel" ou module mensuel).
[source : EPFL - http://echo.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre9/chapitre9.html]

 


Régime pluvio-nival

: le régime pluvio-nival comporte de gros débits en mars et avril grâce à l’appoint des eaux nivales [issues de la fonte des neiges], une autre période d’abondance, purement pluviale [eau de pluie], en automne, une diminution modique des moyennes en janvier et février et une baisse plus profonde en août et septembre. Ce régime règne dans des bassins dont les sommets atteignent de 1 200 à 1 700 mètres environ.
[source : Pardé M., 1939. Tableau général de l'hydrologie fluviale française. Extrait de l'Annuaire hydrologique de la France (SHF), p 6]

 


Renard

: Les eaux de la rivière s’infiltrent à travers la digue dans des vides laissés par des racines.
[source : SYMBHI - http://www.symbhi.fr/10031-le-risque-inondation.htm]

 


Station hydrométrique

: une station hydrométrique se définit comme une section d'un cours d'eau instrumentée où l'on mesure la hauteur et détermine le débit, à partir d'un ensemble d'équipements notamment une échelle limnimétrique (permettant une observation des hauteurs), un ensemble de capteurs de mesure et éventuellement du matériel de télétransmission des données.
[source : Eaufrance - www.hydro.eaufrance.fr]

 


Surverse

: c’est le débordement de l’eau au-dessus de la digue. Dans le cas d’une digue en remblai, cela conduit généralement et rapidement à la brèche par érosion du talus côté aval en partant du pied et en remontant vers la crête. C’est la cause principale de rupture de digues. Le risque dépend de la nature du remblai, de l’existence d’éventuelles protections et des contraintes hydrauliques.
[source : PPRI Isère aval]

 


Talweg

: Ligne qui relie les points les plus bas d'une vallée.
[source : Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Ministère de l'Equipement, des Transport et du Logement (1999) - Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) - risque d'inondation. Guide méthodologique, La Documentation Française, 121 p.]

 


Transport solide

: Transport de sédiment (particules, argiles, limons, sables, graviers, ...) dans les cours d'eau pouvant s'effectuer soit par suspension dans l'eau, soit par déplacement sur le fond du lit du fait des forces tractrices liées au courant.
[source : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée-Corse]

 


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