VOS QUESTIONS !

1 Comment et par qui est diffusé le signal national d’alerte ?
2 A qui incombe l’entretien des sirènes du Réseau National d’Alerte ?
3 Quelle est la différence entre les sirènes industrielles et les sirènes du RNA ?
4 Qui a la responsabilité de relayer l’alerte dans les Etablissements Recevant du Public ?
5 S’équiper d’un système d’appel en masse est-il une nécessité pour ma commune si elle possède déjà d’autres systèmes d’alerte (sirène, EMA…) ?
6 Pour les systèmes d’alerte par téléphone, faut-il privilégier les appels sur les téléphones fixes ou portables ?
7 Combien coûtent les systèmes d’appel en masse ?


Comment et par qui est diffusé le signal national d’alerte ?

Le signal national d'alerte peut être diffusé par les équipements publics d'alerte (sirènes du Réseau National d’Alerte et sirènes communales) et par les moyens de diffusion propres aux installations soumises à Plan Particulier d’Intervention (sirènes industrielles).
Le décret du 12 octobre 2005 relatif au code d’alerte national stipule que le signal national d’alerte est « déclenché sur décision du Premier ministre, des préfets de département et à Paris du préfet de police ou des maires qui informent sans délai le préfet du département. » D’un point de vue technique, le déclenchement peut être fait à distance et de manière automatisée par le préfet, ou localement et manuellement par le maire.
S'agissant des sirènes PPI, les mesures d'alerte peuvent être déclenchées sur décision du préfet ou directement par l'exploitant dans les conditions fixées en amont par le préfet de département.
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A qui incombe l’entretien des sirènes du Réseau National d’Alerte ?

L’entretien des sirènes est effectué, en relation avec la préfecture (SIDPC), sous l’autorité des maires, par des agents municipaux, des entreprises privées, ou les services de France Télécom. En général, les mêmes personnels pourront réaliser les grosses réparations, après accord de la DGSCGC (Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises).
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Quelle est la différence entre les sirènes industrielles et les sirènes du RNA ?

La principale différence est que les sirènes du Réseau National d’Alerte relèvent de la responsabilité de l’Etat – en termes d’entretien et de déclenchement – et les sirènes industrielles (ou sirènes PPI) de celle de l’exploitant du site.
Par ailleurs, si les sirènes du RNA seront utilisées pour relayer l’alerte en cas d’activation du Plan Particulier d’Intervention, l’inverse n’est pas vrai : une sirène PPI n’est déclenchée qu’en cas d’évènement sur le site en question.
Enfin, le Réseau National d’Alerte date de la Seconde Guerre mondiale et présente aujourd’hui une certaine vétusté, contrairement aux sirènes PPI, plus récentes et d’une manière générale mieux entretenues.
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Qui a la responsabilité de relayer l’alerte dans les Etablissements Recevant du Public ?

A l’intérieur du bâtiment, la responsabilité relève du responsable de l’ERP, qui est tenu de relayer l’alerte en interne à l’ensemble des personnes présentes (employés et « visiteurs ») et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer leur sécurité.
L’alerte et l’information du responsable de l’ERP relèvent de la responsabilité du maire, au même titre que l’alerte et l’information de la population. Il est donc du ressort de la municipalité de transmettre l’alerte à l’ensemble des responsables d’ERP ou, si elle est émise par une autre entité, s’assurer qu’ils l’aient bien reçue.
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S’équiper d’un système d’appel en masse est-il une nécessité pour ma commune si elle possède déjà d’autres systèmes d’alerte (sirène, EMA…) ?

Tout dépend du contexte. Chaque système d’alerte présentant ses propres caractéristiques, le plus important est d’évaluer en quoi différents dispositifs peuvent être complémentaires et ainsi constituer un système cohérent au regard des caractéristiques locales (nature des risques identifiés, étendue du territoire communal, nombre d’habitants, répartition de la population, etc).
Voir à ce sujet la rubrique « Quels systèmes pour ma commune ? »
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Pour les systèmes d’alerte par téléphone, faut-il privilégier les appels sur les téléphones fixes ou portables ?

Il n’existe pas de réponse toute faite à cette question, car tout dépend du contexte au moment de l’alerte. Si les appels sur téléphones portables ont certainement plus de chance d’aboutir en journée lorsque la plupart des habitants sont absents de leur domicile, l’effet inverse risque de se produire la nuit ou aux moments où les téléphones sont éteints. Les appels vers les portables risquent par ailleurs davantage de provoquer une saturation des réseaux ; en revanche, ils sont les seuls utilisables en cas de coupure des lignes téléphoniques, etc.
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Combien coûtent les systèmes d’appel en masse ?

Trois aspects sont à considérer :
- le coût de l’installation initiale (mise en place du système)
- le coût de l’abonnement annuel (maintenance et assistance)
- le coût des communications (fonctionnement : prix additionnel par appel ou envoi de message en cas d’utilisation du système)
Les prix d’installation et d’abonnement sont très variables selon les caractéristiques techniques du système, le type d’abonnement, les options sélectionnées, la taille de la commune, etc. Il faut compter un minimum d’environ 500 € pour l’installation et 1 300 € d’abonnement – soit environ 1 800 € pour la première année – pour les offres les plus basiques. Les tarifs s’échelonnent ensuite proportionnellement aux possibilités offertes et à la qualité du service, s’élevant jusqu’ à plusieurs dizaines de milliers d’Euros par an.
Les coûts de mise en œuvre correspondent à un prix unitaire de quelques centimes d’Euros par destinataire, et varient selon le media utilisé (appel vers téléphone fixe, appel vers mobile, SMS, fax ou e-mail). Le prix facturé au client après chaque utilisation dépend ainsi du nombre et du type d’envoi.
Le seul moyen d’obtenir un chiffrage pour sa collectivité est de prendre directement contact avec les prestataires, auprès de qui effectuer des demandes de devis.
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