"au-delà de l'imaginable" la catastrophe de la valdaine du 6 juin 2002
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Risques Hebdo n°773 du 26-05-2021 au 01-06-2021

Dans la région Auvergne Rhône-Alpes

Réchauffement climatique - Quelques conséquences pour la région Grenobloise et la Biodiversité en 2100

"En 2100, sans politique climatique (scénario d’émission de gaz à effet de serre RCP8.5 du GIEC), Grenoble, afficherait une température moyenne annuelle correspondant au climat récent de Montpellier, soit 15,5°C ! ( c’est + 4°C / sa valeur de référence 1976-2005). Le bassin Grenoblois pourrait alors connaître près de 37 nuits tropicales par an (nuit avec tempé-rature restant > 20°C) contre 3 actuellement et, multiplier par 9 (passant de 10 à 91 jours) le nombre de vagues de chaleur. Les précipitations estivales, quant à elles, perdraient 23 % de leur cumul (passant de 267 mm en référence à 205 mm en 2100), sans compter la perte d’eau liée à l’accentuation de l’évaporation des sols en raison de la hausse des températures. Les périodes de sol sec augmenteraient ainsi de l'ordre de 2 à 4 mois. De plus, les précipitations hivernales gagneraient en quantité et en légère intensité mais l’enneigement en montagne à 1500 m d’altitude perdrait 2 à 3 mois par rapport à la période de référence et il faudrait bien souvent aller au delà de 2100 m d’altitude pour espérer un enneigement durable et significatif."

Drôme / Sûreté nucléaire à Tricastin : le bilan contrasté de l’ASN

Source : Le Dauphiné Libéré, 25/05/2021

"L’ASN a considéré que le niveau de sûreté des installations du site Orano du Tricastin est resté « stable » en 2020. L’ASN pointe en revanche des efforts à faire dans certains domaines, comme la gestion des déchets à la conversion. Enfin, l’ASN a pu révéler ses fortes attentes vis-à-vis d’EDF concernant le réexamen périodique.Alors que la quatrième visite décennale du réacteur numéro 1 a eu lieu l’an passé, celle du réacteur numéro 2 a débuté le 6 février dernier. Celles des réacteurs 3 et 4 sont prévues pour 2023 et 2025. L’ASN a souligné les « objectifs ambitieux » d’EDF et « l’ampleur des modifications prévues » en vue d’améliorer significativement la sûreté. Le gendarme du nucléaire attend d’EDF la réalisation de ses engagements, qui concernent notamment la maîtrise des risques liés aux “agressions” (incendie, séisme, explosion…) et la gestion des accidents avec fusion du cœur."

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