Le 09 mars 2010 Par Sébastien Gominet (IRMa)
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Pour une commune dans laquelle les risques sont multiples, le DICRIM doit réussir l’exercice délicat de dire un maximum de choses en un minimum d’espace. Il nous semble difficile de dépasser 20/25 pages au risque de lasser les habitants. Les DICRIM sont habituellement réalisés en Isère dans un format inférieur au format A4 (15x25 cm, 15x20 cm, 17x17 cm, etc.).
Si la commune en a les moyens (en interne ou en passant par un prestataire privé), il est bien de faire appel à un infographiste pour la mise en page du document. Il faut en effet donner aux gens envie de le lire et cela semble plus facile avec un document bien travaillé et correctement mis en page plutôt qu’avec une dizaine de pages word A4 en noir et blanc et en Time New Roman fait sur la machine à écrire de la grande tante… Le travail de l’infographiste peut en outre permettre de mettre en valeur certaines informations essentielles (consignes de sécurité, lieux de regroupement prévus dans le PCS…). Ce type de document, concis, dans un format réduit et avec une charte graphique « agréable » à lire semble plutôt bien perçu. C’est, en tout cas, ce qui ressort de deux enquêtes que nous avons fait en Isère : http://www.irma-grenoble.com/01actualite/01articles_afficher.php?id_actualite=172 http://www.irma-grenoble.com/01actualite/01articles_afficher.php?id_actualite=328
Sur le contenu il nous semble important :
- De valoriser les documents graphiques (cartes, photos, logos des consignes de sécurité…).
- De bien mettre en évidence les consignes de sécurité et les informations sur les moyens d’alerte de la commune (comment les gens vont être avertis du danger ?). Certaines communes proposent un encart détachable dans leur DICRIM.
- De regrouper les consignes de sécurité générales, valables pour tous les risques, pour éviter de les répéter dans chaque page concernant un risque particulier.
- De valoriser les informations issus du PCS (itinéraire d’évacuation, lieux de regroupement, etc.)
- De valoriser les informations sur les événements historiques survenus dans la commune et sur les dégâts occasionnés.
- Que le maire s’adresse à la population dans un court édito
Il n’y a probablement pas de recette miracle pour établir un DICRIM parfait mais la plus grosse erreur pour un maire est probablement de répondre uniquement à son obligation réglementaire qui est de tenir le DICRIM à la disposition des habitants en mairie. Si on veut avoir une chance de toucher un maximum de gens, il est évident qu’il faut distribuer le DICRIM dans chaque foyer (dans les boites aux lettres, joint au bulletin municipal…).
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