LEXIQUE


Aléas hydrométéorologiques

: Processus ou phénomènes de nature atmosphérique, hydrologique ou océanographique susceptibles de provoquer des pertes en vies humaines, des blessures ou autre impact sur la santé, des dégâts matériels, la perte des moyens de subsistance et des services, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation environnementale.
[source : Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies (UNISDR), Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe, 2009]

 


Brouillard givrant

: Un brouillard peut quelquefois se former à température négative : alors, les gouttelettes d'eau dont il est composé sont en état de surfusion et gèleront instantanément au contact des objets de toute nature qu'enveloppe le brouillard — végétation, lignes électriques, etc. ; ces objets seront ainsi couverts de givre, d'où l'appellation de brouillard givrant. À l'image des précipitations verglaçantes, ce type de brouillard présente un péril pour la circulation automobile en sus de la mauvaise visibilité qu'il entraîne.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/b/b_detail?page_id=2822&document_id=912&portlet_id=74277]

 


Bulletin météorologique

: La communication d'informations météorologiques opérationnelles peut avoir pour cible soit des organismes institutionnels — y compris les services météorologiques d'autres pays —, soit un public spécialisé, soit l'ensemble du public ; elle peut par ailleurs s'effectuer par le biais de nombreux procédés techniques et faire appel à des relais médiatiques. Dans tous les cas cependant, cette action nécessite la création préalable d'un texte, le bulletin météorologique ; celui-ci, conçu et diffusé par un centre météorologique ou une station météorologique, comporte des renseignements sur le temps observé ou prévu, précédés de l'en-tête adéquat (émetteur, destinataires, date et heure UTC, nature du bulletin). Parmi les bulletins météorologiques figurent les messages d'observation, les bulletins de prévision et les avis météorologiques relatifs à des phénomènes dangereux ou exceptionnels.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/b/b_detail?page_id=2822&document_id=920&portlet_id=74277]

 


Eclair

: La caractéristique indiscutable d'un orage — avant même l'éventualité d'averses et le genre des nuages associés — réside dans l'apparition d'éclairs, c'est-à-dire de lueurs vives et très brèves qui accompagnent en fait les brusques décharges d'électricité atmosphérique produites lors de son déroulement. Une décharge de ce type peut jaillir d'un nuage (ou, rarement, d'une montagne ou d'un bâtiment élevé) en direction de la surface terrestre ou d'un aéronef : c'est alors la foudre. La décharge peut aussi se produire d'un nuage à un autre ou au sein d'un nuage : on a alors un éclair en nappe, encore appelé éclair diffus. C'est l'onde acoustique déclenchée par la dilatation brutale de l'air au passage de l'éclair qui provoque le tonnerre.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=2828&document_id=1592&portlet_id=1762]

 


Foudre

: Un éclair est désigné sous le nom de foudre lorsqu'il atteint soit la surface terrestre, soit un aéronef. La foudre est universellement reconnue comme un phénomène dangereux, susceptible de provoquer la fusion de parties métalliques des conducteurs touchés (sa température atteint 30 000 °C ) ou bien l'éclatement ou la vaporisation de leurs éléments superficiels ; elle est la cause de nombreux courts-circuits, mais aussi d'incendies de forêt, de pertes en bétail, et les brûlures et commotions électriques dont elle frappe un être humain peuvent être mortelles.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/f/f_detail?page_id=2830&document_id=967&portlet_id=74309]

 


Grêle

: De temps à autre tombe de certains cumulonimbus une précipitation — la grêle — formée de particules de glace bien spécifiques, qui sont ou bien séparées, ou bien agglomérées en blocs irréguliers ; ces particules, les grêlons, ont souvent une forme sphérique (quelquefois conique) plus ou moins régulière, et leur diamètre varie généralement de 5 mm jusqu'à 5 cm (parfois jusqu'à beaucoup plus).
Les averses de grêle, de façon générale, durent peu de temps et ne touchent que des superficies limitées, mais celles-ci, dans certains cas, se multiplient au même moment à travers une région commune. Sur une aire de 100 kilomètres carrés, de telles averses peuvent déverser en moyenne 300 milliards de grêlons en 5 à 10 minutes, ce qui correspond à une masse d'environ 50 000 tonnes.
La grêle, chacun le sait, constitue souvent un fléau pour des structures matérielles de toute sorte, mais surtout pour les bâtiments et plus encore pour l'agriculture. Et malgré les nombreuses recherches effectuées, on ne connaît pas à l'heure actuelle de procédé opérationnel satisfaisant pour prévenir sur le terrain les menaces d'évolution d'un nuage potentiellement grêligène.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/g/g_detail?page_id=2832&document_id=1022&portlet_id=74317]

 


Intempérie

: La manifestation simultanée ou successive de phénomènes météorologiques générateurs de mauvais temps comme les précipitations ou le grand vent, ou bien de conditions désagréables parce qu'inhabituelles comme les températures excessivement basses ou élevées, constitue une intempérie. La grande variété de situations météorologiques susceptibles de répondre à pareille définition entraîne l'usage courant de ce terme au pluriel.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/i/i_detail?page_id=2836&document_id=1052&portlet_id=74333]

 


Maille (météorologie)

: La simulation numérique de l'évolution de l' atmosphère fait appel à des modèles de prévision météorologique qui décrivent le comportement de l'air à partir d'un système d'équations mathématiques liant les principaux paramètres atmosphériques : pression, température, vent, humidité... Puisque ce type de système met en jeu de façon continue chacun des points de l'atmosphère, c'est aussi en chacun de ces points qu'il faudrait en trouver les solutions, ce qui est impossible : aussi les modèles recourent-ils à une représentation simplifiée de l'atmosphère, dans laquelle les champs météorologiques ne sont connus qu'aux points d'un quadrillage horizontal et vertical appelé la grille du modèle ; alors, parmi les surfaces horizontales regroupant successivement ces points à différents niveaux, celle qui fait ressortir le plus clairement la disposition et la densité de ce quadrillage est la surface la plus proche de la surface terrestre, et c'est pourquoi l'on caractérise la grille du modèle par sa maille, c'est-à-dire par le dessin de l'un quelconque des quadrilatères élémentaires qui composent cette grille sur la surface horizontale ou quasi-horizontale ainsi sélectionnée. Un tel quadrilatère, réunissant deux couples de points de grille successifs dans chacune des deux directions horizontales, est de forme carrée ou voisine d'un carré, et la dimension de la maille, c'est-à-dire la longueur (ou la longueur moyenne) de ses côtés, constitue une donnée descriptive essentielle du modèle, dont elle caractérise la résolution.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/m/m_detail?page_id=2844&document_id=1742&portlet_id=74365]

 


Météo-France

: […] Etablissement public de l'Etat à caractère administratif. Cet établissement, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, est placé sous la tutelle du ministre chargé des transports.
Météo-France a pour mission de surveiller l'atmosphère, l'océan superficiel et le manteau neigeux, d'en prévoir les évolutions et de diffuser les informations correspondantes.
Il exerce les attributions de l'Etat en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens. A ce titre, il assure, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur et s'il y a lieu dans le cadre de conventions, la satisfaction des besoins exprimés, notamment par les services chargés en métropole et outre-mer de la sécurité civile, de la prévention des risques majeurs et de la sûreté nucléaire. Il exerce auprès de ces services un rôle d'expertise dans les domaines de sa compétence. […]
[source : Décret n°93-861 du 18 juin 1993 portant création de l'établissement public Météo-France - http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006082275&dateTexte=20110805]

 


Météorologie

: La météorologie est, au sens large, la science physique étudiant les atmosphères des différents astres, y compris les comètes. Au sens courant, cependant, elle représente essentiellement la science appliquée qui étudie la moyenne atmosphère et surtout la basse atmosphère terrestres ainsi que les phénomènes qui s'y produisent, ceci dans deux buts principaux : maintenir et étendre une statistique des événements et des grandeurs mesurables ou observables liés dans le temps et l'espace à cette atmosphère terrestre — c'est la climatologie — et prévoir l'évolution de l'atmosphère et de ses phénomènes — de même que l'évolution des climats — , en vue de répondre aux besoins suscités par l'organisation de la sécurité des personnes et des biens, par la conduite de la défense nationale, par le fonctionnement de l'aéronautique civile, par le déroulement et l'expansion des activités économiques, par la protection de l'environnement et par la volonté d'amélioration du bien-être individuel. […]
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/m/m_detail?page_id=2844&document_id=1239&portlet_id=74365]

 


Orage

: [L'orage] se manifeste par des décharges brusques d'électricité atmosphérique déclenchant des éclairs et des coups de tonnerre. L'orage est fréquemment accompagné par des précipitations prenant la forme d' averses ainsi que par des vents violents […]. Les inconvénients dus aux orages et, quelquefois, les atteintes à la sécurité des personnes et des biens qu'ils provoquent directement ou indirectement — par la foudre, la grêle, la turbulence et les rafales, les courants ascendants et les courants descendants, les crues soudaines, les trombes et tornades, etc. — mettent en évidence l'importance de leur prévision météorologique.
Celle-ci, malheureusement, est délicate […] Les chaînes de prévision opérationnelle, si elles permettent de délimiter les zones où se développeront les foyers orageux, ne vont pas jusqu'à rendre possible une détermination relativement précise des lieux où éclateront les orages, ni des instants où auront lieu ces événements ; toutefois, les progrès de la prévision immédiate appliquée à un cadre spécifique d'espace et d'organisation autorisent maintenant la détection et le suivi d'un foyer orageux ainsi qu'une prévision très précise de sa marche sur une échéance de 2 heures environ, ce qui est suffisant pour prendre dans ce cadre les mesures de protection adéquates.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=2850&document_id=1091&portlet_id=1782]

 


Perturbation atmosphérique

: […] Dans le sens le plus courant (qui est celui que l'on suppose en l'absence d'autre précision), on désigne par l'expression de perturbation atmosphérique toute association de phénomènes météorologiques engendrant une dégradation du temps lors de l'évolution d'une dépression, pouvant aller parfois jusqu'à la genèse de tempêtes. Aux latitudes tempérées, cette expression s'applique couramment au système dépressionnaire structuré par un front chaud, un secteur chaud et un front froid (avec éventuellement une occlusion ); elle peut également désigner la zone nuageuse associée à un tel système ou, simplement, à un front froid isolé.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=2852&document_id=1179&portlet_id=1784]

 


Pluies cévenoles

: Dans les régions méditerranéennes, des épisodes appelés pluies cévenoles peuvent provoquer des cumuls de pluie de plusieurs centaines de millimètres en quelques heures. Les pluies cévenoles sont des précipitations durables qui se produisent par vent de sud, sud-est ou est sur les massifs des Cévennes, des pré-Alpes et des Corbières. Elles ont généralement lieu en automne dans des conditions météorologiques bien particulières :
- près du sol : un vent de sud ou sud-est apporte de l’air humide et chaud en provenance de la Méditerranée
- en altitude : de l’air froid ou frais
La rencontre entre le courant froid d’altitude et le courant chaud et humide venant de Méditerranée rend l’atmosphère instable et provoque souvent le développement d’orages. Le relief joue également un rôle déterminant : il accentue le soulèvement de cet air méditerranéen et bloque les nuages.
Les orages de ce type, bloqués par le relief et alimentés en air chaud et humide, se régénèrent : ils durent plusieurs heures et les pluies parfois plusieurs jours. Ils apportent ainsi des quantités d’eau considérables.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/dossiers/phenomenes/les_pluies_intenses?page_id=13825]

 


Précipitation

: Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l' atmosphère .
Ce terme est souvent employé au pluriel, ce qui traduit la diversité des types de précipitation, dont les plus communs sont la pluie, la bruine, la neige, la grêle et le grésil ; on recense aussi dans les types de précipitation la neige en grains, la neige roulée, le poudrin de glace et les chutes de granules de glace et de prismes de glace.
[…] La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/p/p_detail?page_id=2852&document_id=1105&portlet_id=74389]

 


Radar météorologique

: Les radars météorologiques permettent de localiser les précipitations (pluie, neige, grêle) et de mesurer leur intensité en temps réel. Répartis sur l'ensemble du territoire, ils ont une portée d'environ 100 km pour la mesure et de 150 à 200 km pour la détection des phénomènes dangereux.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=14446]

 


Rafale

: Une rafale est, en un site donné, un renforcement brutal et passager du vent, qui se traduit par une hausse brève et soudaine de la vitesse instantanée du vent en comparaison de la valeur alors acquise par sa vitesse moyenne. Chaque rafale possède une certaine amplitude qui fait passer le vent d'un minimum de vitesse instantanée à un maximum de vitesse instantanée appelé la vitesse de pointe de la rafale ; il peut arriver que cette vitesse de pointe soit supérieure de 50 % ou davantage à la vitesse du vent moyen. La plus grande des vitesses de pointe enregistrées dans un intervalle de temps donné fournit la vitesse maximale du vent au cours de cet intervalle.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/r/r_detail?page_id=2856&document_id=1162&portlet_id=74405]

 


Tempête

: [Au sens courant,] une tempête est une violente perturbation atmosphérique des latitudes extratropicales, produisant des vents caractérisés par des vitesses très élevées — de 90 à 120 km/h, voire davantage —, souvent accompagnés de fortes rafales, de précipitations abondantes et d' orages. […] Dans l'hémisphère Nord, une catégorie typique de telles perturbations , sur mer comme à terre, est celle qu'apportent les plus fortes des dépressions transportées par le courant général d'ouest à travers l'océan Atlantique et atteignant la façade occidentale du continent européen.
[source : Météo-France – http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=2862&document_id=1436&portlet_id=1792]

 


Vent violent

: Les qualifications de la vitesse du vent par des adjectifs étrangers aux désignations de l' échelle de Beaufort ( vent faible , vent modéré , vent assez fort , etc.) ne délimitent pas des créneaux invariables de force du vent et peuvent être adaptées aux besoins des destinataires des bulletins météorologiques . Il en est ainsi du vocable de vent violent, qui désigne de façon générale, en météorologie marine , les vents de tempête , c'est-à-dire les vents dont la vitesse dépasse la force 9 en atteignant ou dépassant 48 noeuds , soit 89 km/h ; de fait, les rafales , alors, y sont très souvent d'une grande violence. En deçà de 56 nœuds (103 km/h), un vent de ce type est de force 10 et correspond à une tempête proprement dite ; au-delà, et tant que sa vitesse n'atteint pas 64 nœuds (118 km/h), il s'agit d'un vent de force 11, associé à une violente tempête ; à partir de 64 nœuds, le vent qui souffle, de force 12, est un vent d'ouragan.
[source : Météo-France - http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/v/v_detail?page_id=2866&document_id=1200&portlet_id=74437]

 


Verglas

: La pluie, la bruine ou le brouillard peuvent se composer de gouttes ou gouttelettes en état de surfusion ; souvent, celles-ci précipitent sur des objets dont la surface est à une température inférieure ou légèrement supérieure à 0 °C : elles se congèlent alors instantanément en formant un dépôt de glace compact et lisse, généralement transparent, qui est le verglas. (On appelle souvent aussi "verglas" une autre forme de dépôt qui provient de la congélation de gouttes non surfondues, mais tombant sur un sol à température très inférieure à 0 °C.) Le verglas recouvre les surfaces suffisamment froides des objets exposés aux précipitations, et d'abord — entièrement ou par "plaques" — les chaussées.
[source : Météo-France - http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/v/v_detail?page_id=2866&document_id=1204&portlet_id=74437]

 


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