Photographies aériennes de la vallée de l'Isère en amont de Grenoble
Date : 27/10/2006
Secteur : Moyen Grésivaudan
Petite visite de l'Isère endiguée, de ses torrents affluents qui ne le sont pas moins et de quelques ouvrages pare-blocs qui protègent des secteurs urbanisés en pied de falaise. Les communes de la vallée du Grésivaudan se sont développées dans des espaces restreints et fortement contraignants du point de vue des aléas naturels. Difficile de trouver sa place entre les falaises du massif de la Chartreuse et leurs régulières chutes de blocs et l'Isère dont les crues historiques (celle de 1859 notamment) ont assez largement envahies la plaine... L'urbanisation des cônes de déjection des torrents s'est fait historiquement parce que les terres y étaient particulièrement fertiles et en raison du développement de
l'industrie papetière grâce à la découverte de la houille blanche (Aristide Bergès) dans la deuxième moitié du XIX siècle. La couverture des torrents dans la traversée des villes et l'endiguement de leur cours ont permis, par la suite, les aménagements et le developpement de l'urbanisation. mais le sous-dimensionnment fréquents de ces ouvrages et parfois leur mauvais entretien ont contribué, en parallèle à l'urbanisation galopante et à la non adaptation des constructions aux phénomènes naturels, à augmenter le risque. Les derniers événements d'août 2005 (rupture d'une digue du torrent du Doménon et embâcle dans la galerie du torrent de la Combe de Lancey sous les papeteries) sont là pour nous rappeler la réalité de ces risques.