le lundi 5 mai à 14h
Le glissement de terrain d'Harmalière est un glissement argileux qui se réactive par phases. Depuis de nombreuses années, il fait l’objet d’études et d’un suivi attentif, en raison de l’intérêt porté à la prévision de ses réactivations, notamment en ce qui concerne les volumes et les zones affectées. Sa position privilégiée, à proximité de laboratoires de recherche spécialisés et son accessibilité, en font un site d’étude idéal.
Ainsi Grégory Bièvre, spécialiste des investigations et du suivi de ce site fera part des dernières méthodes de caractérisation et de suivi utilisées sur le site : suivi de déplacement par capteurs RFID, tomographie 3D du glissement à partir du bruit de fond sismique et détection d'événements précurseurs à la rupture.
En complément, Maria Hagl fera part de l'étude menée sur la perception des risques par les habitants du territoire avec la mise en avant des facteurs psychologiques et sociologiques du risque et les motivations à se protéger.
Intervenants :
Grégory Bièvre, ISTerre
Maria Hagl
Dans le cadre de la Biennale des Villes en Transition, la Ville de Grenoble organise, en lien avec le laboratoire ISTerre et le Pôle Alpin pour la prévention des Risques Naturels (PARN), une conférence suivie d'une table-ronde autour des opportunités de renforcements sismiques de bâtiments municipaux à l'occasion des travaux de rénovation.
Nous reviendrons rapidement vers vous avec plus de précisions sur le déroulé et un lien d'inscription.
D'ici-là, notez la date!
Présentée et animée par le laboratoire ISTerre et le Pôle Alpin pour la prévention des Risques Naturels (PARN)
Le 12 mai de 9h à 12h à l’auditorium du Muséum d’Histoire Naturelle
La conférence, qui s’inscrit dans la programmation de la Biennale des Villes en Transition, reviendra sur la démarche engagée en ce sens par la Ville de Grenoble, avec l’appui du laboratoire ISTerre et du Pôle alpin pour la prévention des risques naturels (PARN), afin d’installer le renforcement parasismique dans les process de gestion du parc immobilier municipal.
Déroulé :
- 9h-10h30: Conférence autour des opportunités de renforcements sismiques de bâtiments municipaux à l’occasion de travaux de rénovation
- 10h30-12h: Table-ronde "Quels changements de culture pour mener des renforcements sismiques non-réglementaires?" suivie de questions/réponses.
Opportunités de renforcements sismiques de bâtiments municipaux à Grenoble
Quand? Le lundi 12 mai à 9h
Où? A l'auditorium du Muséum d'Histoire Naturelle
Contexte : En l'absence d'une obligation réglementaire stricte sur le bâti existant, les renforcements parasismiques volontaires, d'ampleur limitée, nécessitent un cadrage technique et financier éclairé. La conférence, qui s'inscrit dans la programmation de la Biennale des Villes en Transition, reviendra sur la démarche engagée en ce sens par la Ville de Grenoble afin d'installer le renforcement parasismique dans le process de gestion du parc immobilier municipal.
9h00 à 9h15 : Introduction Antoine Back, Adjoint au Maire de Grenoble, Risques & résilience territoriale, Prospective, évaluation & nouveaux indicateurs, Relations au monde académique, Stratégie alimentaire
9h15 à 10h30 : Conférence "Opportunités de renforcements sismiques de bâtiments municipaux à l’occasion de travaux de rénovation"
La sismicité du bassin grenoblois, Philippe Guéguen, directeur de l'Institut des Sciences de la Terre, ISTerre, unité mixte de recherche du CNRS, de l’Université Grenoble Alpes, et de l’Université Gustave Eiffel
Expérimentation parasismique à Grenoble, Jean-Marc Vengeon, chef de projet transition et territoires de montagne, Pôle Alpin des Risques Naturels, PARN
10h30-12h : Table-ronde "Dans quelle mesure la mise en oeuvre de renforcements parasismiques a-règlementaires nécessite-t-elle de changer la culture technique des acteurs du bâtiment?"
Marc Givry, architecte
Enri Chabal, architecte
Sylvain Chalavoux, ingénieur Economiste, Bonhomme Bâtiment
Marianne Di-Schino, cheffe de projet construction, Ville de Grenoble
Frédéric Gruber, responsable de groupe contrôle technique bâtiment, BTP Consultants
Bruce Roy, chef du service Maîtrise d'ouvrage, Ville de Grenoble
Pour plus d'informations sur cet événement, contacter : anna.corbet@grenoble.fr
Dans le cadre de son Assemblée Générale 2025, le Projet National C2ROP2 organise une session ouverte à l’ensemble de la communauté sur l’utilisation de l’intelligence artificielle, en lien avec les thématiques de recherche du projet le
13 mai 2025 de 9h30 à 16h
dans les locaux d’infra2050 (23 avenue Condorcet 69100 VILLEURBANNE)
Inscriptions gratuites mais obligatoires avant le 7 mai 2025
Présentiel uniquement (attention, places limitées à 140 participants)
Le Projet National C2ROP (Chutes de blocs, Risque Rocheux et Ouvrages de Protection) est un projet de recherche collaborative lancé en 2014, administré par l’IREX, avec pour objectifs de construire une chaine d’outils coordonnés (aléa – risque – parade), de faire émerger un référentiel du risque et de son coût acceptable, de structurer et animer la communauté, de constituer un capital structuré de résultats à partir des outils numériques et des équipements expérimentaux, et enfin de positionner le savoir-faire français sur le plan international.
Les comités francophones de mécanique des roches et de géologie de l'ingénieur (CFMR, CFGI, RockEnGeo.be, Ingeokring et Géotechnique Suisse) se sont associés pour préparer une séance technique de deux jours, autour de la résilience des infrastructures face au changement climatique.
Nous espérons que les visions croisées proposées autour des différents objets d'étude seront riches d'enseignements et d'échanges.
séminaire Catastrophes et risques organisé conjointement par Sandrine Revet (CERI) et Cassandre Rey Thibault (CEE)
Nous aurons le plaisir de recevoir : Valerie Arnold (OCE Research Center, EMLYON Business School)
"Des crises (in)comparables ? Organisations et expertise face aux accidents nucléaires « majeurs »
Qu’apprend-t-on des accidents nucléaires « majeurs », à l’instar de Fukushima Dai-ichi en mars 2011 ? Cette communication porte sur le rôle des savoirs experts dans la gestion post-catastrophe, en étudiant les dispositifs de « leçons » des accidents. Une enquête ethnographique multi-située des organismes de régulation et d’expertise de la sécurité nucléaire en France et au niveau international (2014-2018), ainsi qu’un corpus documentaire, ont permis d’observer le travail sur Fukushima au concret et d’en étudier les résultats.
A la différence d'accidents nucléaires du passé, qui ont fait l’objet d’une « singularisation » (Schmid, 2015), le travail sur Fukushima rend cet accident comparable dans une certaine mesure : Il produit une commensurabilité limitée de certaines caractéristiques de la sécurité nucléaire, en développant des « leçons » à partir d'une diversité d’échelles d’évaluation et de métriques existantes, tout en empêchant différentes hypothèses, méthodes et données sur les accidents de dialoguer. Les leçons n’apportent ainsi que peu de connaissances réellement nouvelles, malgré la catastrophe au départ considérée comme inédite, et restent valables uniquement dans leur contexte de production, empêchant d’en tirer des conclusions générales ou cumulatives.
Replaçant le travail post-Fukushima dans les pratiques ordinaires des acteurs de régulation et d’expertise, la communication montre également que ces organisations bénéficient d'une autonomie relative dans la gestion des accidents nucléaires, qui conduit à promouvoir l’idée que les accidents majeurs peuvent être surmontés, tout en empêchant la critique des pratiques du passé. Ce cas ouvre des questions plus larges sur les limites des savoirs sur les crises en tant que situations dans lesquels les experts (re)définissent les états acceptables du monde.
Lien zoom accessible sur demande
Le colloque international "Villes et changement climatique" aura lieu le 20 mai 2025 dans les salons de la Mairie de Paris (4e), dans le cadre du 22ème Forum International Météo et Climat. Il sera accessible en traduction simultanée Français-Anglais, en présentiel et en distanciel.
Le programme est élaboré par un comité scientifique présidé par Valéry MASSON (Météo-France & CNRS).
infos et inscriptions :
"La prochaine rencontre des Maîtres d'Ouvrage et gestionnaires d'infrastructures et territoires soumis à des risques gravitaires, organisée dans le cadre du projet national C2ROP2, aura lieu les 20 et 21 mai prochains, à Ambérieu-en-Bugey et Cerdon (01)."
Webinaire : 40 minutes de présentation et 20 minutes de Questions/Réponses.
Gratuit sur inscription et en distanciel, nous vous invitons à vous y inscrire dès à présent !
Jeudi 22 mai 2025 de 17h à 18h
avec
Juliette MAITRE - Directrice de projets Aménagement et Transition Direction Territoriale Ouest du CEREMA
Karim SELOUANE - PhD Co-president de l’adaptation hub de la Global ABC – UNEP / Membre de l’Adaptation Mission Board de la commission européenne
*AFPCNT : Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques
Le Projet National C2ROP2 vous invite à une session portant sur la télédétection et l'imagerie pour le suivi opérationnel de mouvements de terrain.
📍 Rendez-vous le 28 mai 2025
📌 Lieu : jardin du Lautaret
Visio possible pour suivre les présentations (échanges limités)
Pour ceux intéressés par le sujet, vous pouvez aussi vous inscrire à l'après-midi du 27 mai avec des sessions sur plusieurs aléas gravitaires.
Au programme :
des présentations sur les outils et méthodes d'observation et d'analyse en télédétection satellitaire et terrestre
des échanges / expressions de besoins sur les développements méthodologiques et des expérimentations sur des sites d'intérêts des partenaires C2ROP
La journée scientifique annuelle du programme Risques (IRiMa) se tiendra le mercredi 4 juin 2025 de 9h00 à 18h15 à la Maison MINATEC à Grenoble.
Ouverte à l’ensemble des communautés scientifiques et des acteurs institutionnels et opérationnels de la gestion des risques, cette journée sera l’occasion d’échanger sur les actualités scientifiques du programme et d’approfondir deux thématiques spécifiques : les risques émergents liés au changement climatique et les risques en montagne.
Ouverte à l’ensemble des communautés scientifiques et des acteurs institutionnels et opérationnels de la gestion des risques, cette journée sera l’occasion d’échanger sur les actualités scientifiques du programme et d’approfondir deux thématiques spécifiques : les risques émergents liés au changement climatique et les risques en montagne.
plus d'infos :
"La mise en consultation du Plan National d'adaptation au changement climatique témoigne de l'ambition de mettre l'adaptation au changement climatique au coeur du développement des territoires. Mais, comment cela se traduit-il opérationnellement pour la gestion des risques naturels, et plus précisément dans les 7 piliers de la prévention des risques ? Quelle articulation entre les politiques locales de prévention des risques et celles liées à l'adaptation au changement climatique ?"
Dans la vallée de la Garonne et plus particulièrement dans la région de la Moyenne Garonne, les inondations sont appelées Aïgats c'est-à-dire « eaux ». Le grand Aïgat de la Saint Jean s'est déroulé du 23 au 24 juin 1875 et a touché l'ensemble de la vallée.
Les Toulousains ont été particulièrement éprouvés par l'inondation : 208 victimes, 1200 maisons détruites et 3 ponts emportés. Ailleurs dans la vallée, de nombreux dégâts sont à noter partout, à la fois en amont (partie pyrénéenne et piémont – village détruit et 81 victimes à Verdun-sur-Ariège par exemple) et en aval de Toulouse (Agen, Marmande...) jusqu'à Bègles dans le département de la Gironde. Cet événement de 1875 a eu un retentissement national et on doit au président de la République de l'époque, Mac-Mahon, le célèbre « Que d'eau, que d'eau ! » lors de sa visite des villes et villages du Sud-Ouest le 26 juin. L'Aïgat de juin 1875 est une crue majeure dans l'histoire qui fait partie des plus grandes crues connues dans la vallée de la Garonne. Elle occupe une bonne place au côté des événements de 1435, 1712, 1770 ou encore 1930. Elle constitue la plus grande catastrophe naturelle sur la métropole depuis deux siècles, avec 500 morts et plusieurs milliers de maisons détruites.
Le colloque « Autour de l'Aïgat de 1875 dans le Sud-Ouest de la France », organisé par les laboratoires GEODE et LISST, entend commémorer, 150 après, l'inondation de juin 1875, tout en ouvrant les réflexions à d'autres territoires et d'autres événements remarquables, afin d'enrichir études comparatives et retours d'expériences. Ce colloque permettra de dresser un bilan des nombreux travaux menés en Europe dans le cadre de la géohistoire du risque depuis plusieurs décennies, à travers notamment la prise en compte de l'information historique dans les démarches actuelles de gestion du risque. Les organisateurs souhaitent également aborder la question des crues majeures selon une approche pluridisciplinaire, ouverte à la fois aux scientifiques et aux gestionnaires.
APORA, le SPPPY et le SPIRAL organisent leur prochaine journée annuelle Les Bons Réflexes
Le 26 juin 2025 de 9h à 17h, à Valence, salle Maurice Pic,
sur le thème : La transparence augmente-t-elle la confiance ?
Cette journée est le rendez-vous annuel des acteurs du réseau Les Bons Réflexes, dans le prolongement de la campagne sur les risques industriels majeurs lancée dans la région fin 2023.
Au programme notamment :
> M. Johnny Douvinet, chercheur à l'Université d'Avignon, pour comprendre la psychosociologie la communication et les mécanismes qui contribuent à la confiance et la juste perception des risques par la population
> M. Laurent Vibert, directeur de NITIDIS, pour apporter un éclairage stratégique et opérationnel sur la notion de transparence en communication, en période calme comme en contexte de crise
> L'agence de communication Magazine et Fils détaillera les logiques de l'emballement des réseaux sociaux
> Un retour d'expérience d'un exercice PPI piloté par la préfecture de la Drôme
> Une table ronde autour de la transparence de la communication : vision croisée industriel, DREAL, élu, association.
Colloque interdisciplinaire et interprofessionnel "La société face aux vulnérabilités : réflexions et perspectives pour les disciplines de conception".
Il se tiendra les 1er et 2 juillet prochains à l'université de Nîmes.
Soutenu par le Laboratoire PROJEKT, le colloque propose différents temps de rencontres à l’université et au parc Meynier de Salinelles :
Des interventions de chercheur.es et professionnel.les, rythmées par 4 conférencier.es invité.es (Catherine Coquio, Olivier Hamant, Jérôme Denis et Michel Lussault)
Des expositions
Des lectures
Colloque gratuit et ouvert à tous.tes mais inscription obligatoire !
pour en savoir plus : https://projekt.unimes.fr/la-societe-face-aux-vulnerabilites-%c2%b7-reflexions-et-perspectives-pour-les-disciplines-de-conception/
inscription sur le lien
A travers une diversité de contextes fluviaux et enjeux socio-environnementaux de la région ligérienne, l’objectif de ces journées est d’aborder la diversité des formes et rapports aux cours d'eau au prisme d’approches pluridisciplinaires. Parmi les thématiques évoquées cette année : la diversité des espaces inondables, leurs réalités de gestion et les différents rapports au risque ; l’évolution des rapports au cours d’eau et les trajectoires paysagères spécifiques aux petites rivières en milieu urbain et rural ; l’inscription des rivières dans les projets de développement urbain à Angers ; et la prise en compte des conséquences du changement climatique sur le partage de la ressource en eau. Pour plus de détails, le programme prévisionnel est téléchargeable au lien suivant :
La summer school du programme thématique RISK de la graduate school de l'Université Grenoble Alpes (UGA) aura lieu les 26, 27 et 28 août 2025.
Thématique : Des données à la prise de décision en situation d'incertitude / From data to decision-making under uncertainty
Lieu, programme et intervenants : à venir
Du 26 août 2025 au 28 août 2025
" Ces rencontres biennales de quatre jours sont consacrées aux discussions et échanges autour de posters, présentations orales et ateliers qui permettent à la communauté Terre solide de faire le point sur l’existant et de réfléchir à l’évolution à court et moyen terme de l’infrastructure. Cet évènement se veut également un moment dédié à la réflexion commune sur les méthodes et les approches scientifiques, les techniques prometteuses ainsi que sur l’instrumentation d’aujourd’hui et de demain."