"L'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ont été placées plusieurs jours en vigilance orange "pluie-inondation" et pour risque de crues à cause des fortes précipitations conjuguées à la fonte des neiges. Plusieurs dizaines de routes sont toujours coupées et des habitants se sont retrouvés les pieds dans l'eau, notamment dans le Nord-Isère où la plaine du Bouchage a été inondée face à la montée des eaux du Rhône. En Savoie, le niveau du lac du Bourget atteint un niveau historique alors que celui d'Annecy déborde également. Une troisième crue de l'Isère a eu lieu à Grenoble"
Intempéries en Pays de Savoie : le village de Vions presque coupé du monde, plusieurs axes routiers encore fermés et trois familles évacuées dans le Chablais : ledauphine
Intempéries en Savoie et Haute-Savoie : le lac du Bourget stabilisé à 3 mètres, de nouvelles coulées de boue : francebleu
Savoie Éboulement : 1 500 m3 de roches encore instables à Bramans : francebleu
Isère Inondations : le Rhône et la Bièvre toujours surveillés de près : ledauphine
Savoie : un mois après avoir subi une coulée de boue, le village de Saint-Sorlin touché par un glissement de terrain : franceinfo
Isère [Sainte-Agnès, Allevard] Des maisons évacuées après des coulées de boue : ledauphine
Les impressionnantes crues du Rhône qui touchent la Drôme et l'Ardèche : ledauphine
Crues et inondations du Rhône et de la Saône à Lyon, la situation est stable mais la vigilance jaune est maintenue : france3
Savoie Eboulement: une route déviée et un arrêté à Saint-Julien-Mont-Denis en Maurienne : ledauphine
Savoie Une coulée de boue de 150 m3 à Montricher-Albanne : ledauphine

"Un véritable rideau d’acier, enfoncé dans le sol, sur près de 400 mètres linéaires. Cela s’appelle des “palplanches” et c’est la solution qui a été imaginée pour renforcer considérablement les digues historiques du Sierroz, en aval du Pont Rouge. Ces travaux, qui ont coûté deux millions d’euros à la collectivité ont été achevés à l’automne 2019. Presque quatre ans après la fin du chantier, près de 1 000 habitants sont toujours concernés par ce classement, qui empêche théoriquement toute construction nouvelle ou toute extension. Depuis le confortement des digues, la mairie d’Aix-les-Bains a engagé plusieurs démarches auprès de la préfecture pour obtenir une révision de ce classement en zone rouge. C’est l’hypothèse d’une rupture de digue, en cas de crue très importante du Sierroz, qui motive pareil classement de cette partie de la ville au PPRI. Si on ne peut jurer de rien, la probabilité que survienne un tel événement a été ramenée à un niveau proche du néant, avec l’installation des palplanches. Les digues peuvent désormais résister non seulement à une crue centennale, mais même à un épisode dont la violence ne revient en moyenne qu’une fois tous les 500 ans."

"Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue, les inondations par remontée de nappe phréatique, les mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique), les séismes et les vents cycloniques."

"Un homme a été tué par la foudre à Gaillard en Haute-Savoie ce jeudi 22 juin. En vigilance orange orages, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ont été frappées par de très fortes pluies, des chutes de grêle et de violentes rafales de vent. En raison de nombreuses chutes d'arbres, le trafic routier et la circulation des trains ont été très perturbés et 45 000 clients ont été privés d'électricité. Les pompiers de la Haute-Savoie ont fait état de "près de 160 interventions au total, essentiellement pour des inondations, et des chutes d'arbres ou de tuiles". Quelques secteurs ont été plus impactés, notamment Rumilly, Annecy, Etaux, Douvaine, Chamonix, Samoëns. Sur la commune de Villaz, un arbre est tombé sur une citerne de gaz, nécessitant la sécurisation de l'installation par les sapeurs-pompiers. Sur la commune de Cranves-Sales, un arbre a chuté sur une voiture. Six personnes dont cinq enfants.  A Saint-Agnan en Vercors, de la grêle est tombée en grande quantité. Chutes d'arbres et de câbles, caves inondées, toitures endommagées dans les zones d'Aix, Chambéry, et Albertville. Keraunos, l'observatoire français des tornades et oranges violents, a rapporté une rafale à 126 km/h à l'aéroport de Chambéry, 106 km/h à l'aéroport d'Annecy. Un poste de commandement avancé a été mis en place sur le secteur d'Echirolles pour prendre en charge les nombreuses interventions dans l'agglomération grenobloise : inondations et de chute d'arbres sur la route."
Orages : à Romans-sur-Isère, un torrent dans la côte des Cordeliers : ledauphine
Isère / Orage : les sapeurs-pompiers ont réalisé environ 70 interventions : ledauphine
Savoie Violente et soudaine, la mini tempête sème la pagaille : ledauphine
Savoie / Cognin : La tornade a fait beaucoup de dégâts matériels : ledauphine

"Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols." Allier, Ardeche, Drome, Haute-Loire, Puy-de-Dome, Savoie concernés.

"Le débit du Sierroz était au plus bas depuis un mois. En l’espace d’une soirée, il a atteint, au niveau du quartier de Lafin, le niveau d’une crue quinquennale, ce qui n’était plus arrivé depuis des années. Vers 2 heures du matin, entre lundi et mardi, la station de mesure de Lafin a enregistré un débit de 66 m³/s, ce qui a déclenché le premier niveau du dispositif d’alerte aux crues mis en place par la mairie. Les riverains de la rivière ont reçu un SMS dans la nuit, pour leur dire que le Sierroz était placé sous surveillance."

"Le volume de rochers retiré de la falaise est bien plus important qu’imaginé au départ Si cette décision a été prise, c’est que le chantier s’est révélé d’une ampleur insoupçonnée au départ. « Les entreprises ont réussi à assurer une réouverture totale pendant les fêtes, mais l’état géologique très dégradé du site a conduit à retirer un volume des rochers très important. Après la mise à nu de la falaise, les géotechniciens ont pu observer son état réel, et mesurer finement les travaux à mener par la suite. Ces observations les ont conduits à renforcer de manière bien plus importante que prévu les dispositifs de sécurisation : la surface de falaise sur laquelle il va falloir déployer des filets de protection est beaucoup plus importante que prévu initialement, tout comme le nombre d’ancrages à prévoir », a expliqué le Département dans un communiqué."

"Si les effets du réchauffement climatique se font déjà ressentir, ils pourraient s’accroître dans les années à venir. Pour anticiper ces bouleversements, nous nous sommes tournés vers Climadiag communes, un outil de Météo France qui permet d’appréhender les évolutions à l’échelle locale, à l’horizon 2050. Dans les villes moyennes comme Chambéry, Annecy ou Annemasse, la température pourrait prendre entre un et trois degrés d’ici la moitié du siècle. En hiver, à Chambéry, les températures moyennes pourraient ainsi passer de 1,8°C en moyenne à 3,3°C. Il faut aussi s’attendre à voir augmenter le nombre de jours annuels de forte chaleur, soit supérieurs à 35°C. Alors qu’ils se faisaient rares à Annecy, Albertville ou Aix-les-Bains, on pourrait en compter entre 1 et 6 par an d’ici 2050. « À partir de ces données, il faut se poser la question des habitants et anticiper les éventuels problèmes de santé qui pourraient émerger à cause de ces évolutions », glisse Michel Schneider, de la direction de la climatologie et des services climatiques de Météo France. S’il s’agit d’un diagnostic de premier niveau prévisionnel, le constat est clair : peu importe le scénario choisi, le réchauffement climatique est bel et bien en marche, et si le phénomène évoluera de manière progressive jusqu’à la moitié du siècle, il risque de s’accélérer ensuite."

"La référence est la zone inondable à Aix-les-Bains de la crue de novembre 1944. Les parcelles concernées peuvent bénéficier gratuitement, d’un diagnostic inondation et d’un accompagnement technique et financier pour la mise en œuvre des mesures recommandées, avec un soutien financier jusqu’à 80 % de l’État. Tous les propriétaires de la zone ont reçu ou vont recevoir un courrier avec un dépliant expliquant le contexte et la démarche à suivre. Un bureau d’études, rémunéré par le Cisalb grâce à un financement par l’État et l’agglomération Grand Lac, est chargé de réaliser les diagnostics."

"Éboulements, glissements de terrain… ces derniers mois, de nombreux événements sont à déplorer sur le bassin. Alors que les constructions se multiplient, y a-t-il des risques à mieux appréhender ? Glissements de terrain provoqués par des pluies torrentielles, du côté de Viviers-du-Lac ou de Tresserve ; chutes de rochers sur les hauteurs de Brison-Saint-Innocent, ou de pierres sur les bords du lac, les épisodes naturels et leurs conséquences - uniquement matérielles, sans jamais faire de victimes, précision d’importance – ont été fortes pour le territoire."