Information des acquéreurs et locataires d'un bien immobilier (IAL) :
http://www.savoie.pref.gouv.fr/sections/les_grands_themes/risques_en_savoie/information_des_acqu/
Voir aussi la fiche sur Georisques.gouv.fr :
https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi
"Pour le Syndicat du pays de Maurienne (SPM), même si le kilométrage de digues en Maurienne est bien plus faible que celui du Syndicat mixte de l’Isère et de l’Arc en Combe-de-Savoie (Sisarc), le transfert des digues, prévu ce 28 janvier 2024, reste un véritable problème. « Pour financer la remise en état des digues, l’État nous dit que l’on peut augmenter la taxe Gemapi. Or, il a eu dix ans pour intervenir », remarque Yves Durbet, président du SPM, « depuis la loi Maptam de 2014. Il est hors de question que la taxe Gemapi soit augmentée, car le contribuable mauriennais n’est pas là pour remédier aux manques de l’État. Nous lui demandons donc de prendre en charge à 100 % les 16 millions de travaux, puisqu’un kilomètre de digue représenterait un million d’euros d’investissements, et de nous laisser dix ans pour les réaliser »."
"Pour rappel, c’est au début des années 80 que débute cette érosion de terrains agricoles, côté droit de la rivière sur la commune de Randens, à la suite d’une crue qui a entraîné des arbres en quantité à cet endroit. Le cours d’eau a peu à peu dévié de son axe pour se déporter sur la droite et faire disparaître près de 11 hectares de matériaux, c’est ce que l’on appelle une anse ou une boucle. Si aujourd’hui, le phénomène s’est apparemment stabilisé, rien ne dit qu’à la prochaine crue, d’autres mètres cubes ne seront pas grignotés à leur tour. Au début de l’année 2022, la commune de Val-d’Arc a adressé un courrier à la Direction départementale des territoires (DDT), autrement dit l’État, concernant l’opportunité de profiter de la prochaine extraction des matériaux du tunnel de base du Lyon-Turin afin de combler ce grand trou et redonner à la rive droite de l’Arc son aspect d’antan. Si les services de l’État font savoir qu’ils ont étudié ce projet avec beaucoup d’intérêt, il n’en demeure pas moins qu’ils s’y opposent fermement, car il semble présenter à leurs yeux, plus d’inconvénients que d’avantages."
L'établissement d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) est prescrit sur les parties des territoires des communes de Aiton, Bonvillaret, Bourgneuf, Montsapey, Randens, Aiguebelle, Argentine, St Georges d'Hurtières, Saint Alban d'Hurtières, Saint Pierre de Belleville, Epierre, Saint Léger, La Chapelle, Les Chavannes en Maurienne, Saint Rémy de Maurienne, La Chambre, Saint Etienne de Cuines, Saint Avre et Sainte Marie de Cuines, susceptibles d'être impactées par les crues de l'Arc. Le risque pris en compte est uniquement lié aux crues de l'Arc entre Aiton et Sainte Marie de Cuines, les autres cours d'eau des territoires communaux impactés ne sont pas traités dans le présent PPRI.