"Aujourd'hui, les 50 industriels qui émettent le plus de gaz à effet de serre en France seront reçus par le Président de la République à l'Elysée. Objectif : examiner les moyens de continuer à produire en France, sans réchauffer la planète.Ils sont quatre en Auvergne Rhône-Alpes. Quatre à faire partie des 50 industries les plus émettrices de CO2 en France : 1 dans le Rhône, 1 en Ardèche, 1 en Savoie et 1 en Isère. Vicat - site de Montalieu , Lafarge Ciments - site du Teil , Trimet - site de Saint-Jean-de-Maurienne , Lafarge Ciments - Site du Val d'Azergues. Point commun entre ces entreprises : la quantité considérable de CO2 qu'elles rejettent dans l'atmosphère, soit parce qu'elles brûlent du gaz pour chauffer leurs installations, soit parce qu'elles extraient certains éléments chimiques (l'hydrogène par exemple), du méthane, et rejettent le CO2. "

"Ce 19 octobre, le conseil municipal de Saint-Jean-de-Maurienne a délibéré en faveur de la création d’une réserve communale de sécurité civile pour mieux gérer les potentielles crises climatiques ou environnementales en Maurienne. Cette réserve est constituée d’une quinzaine de citoyens volontaires et bénévoles qui viennent suppléer les agents communaux (pas assez nombreux), lors d’une prise en charge de la population, en cas d’incident naturel (chute de neige abondante, inondation, incendie etc.), d’accident industriel (explosion d’une usine de chimie ou de pétrochimie) ou de tout autre nature, pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes. Il semblerait que ce soit notamment la crise sanitaire mais aussi les expériences passées de chassé-croisé hivernal avec fortes chutes de neige, comme en 2017 ou 2014 , qui aient scellé la création d’une telle structure."

"Vendredi 1er avril, les chargés de mission Gemapi au Syndicat du pays de Maurienne ont dévoilé le plan de jeu de la collectivité sur la gestion du risque d’inondations lors du comité rivières. Les travaux du Bonrieu à Saint-Jean-de-Maurienne prennent la plus grosse part du gâteau. La phase 2 des travaux sur le Bonrieu a bien démarré. En amont des feux tricolores, des panneaux affichent leur durée (de février à décembre 2022) et leur montant 1 850 000 €). Commencés en 2019, ils consistent à réduire le risque inondation en rive gauche : démolir le pont actuel et d’en reconstruire un nouveau sans pile centrale, d’installer une passerelle à l’aval de ce pont, supprimer le seuil à l’aval et reprofiler le lit pour augmenter la pente, protéger les berges et créer une rampe d’accès en rive gauche "

"Les premières investigations l’étaient déjà. « On avait demandé à la gendarmerie un examen rapide en hélicoptère à l’occasion d’une dépose à l’hôpital, ils sont passés deux fois », explique le maire de Saint-Jean. Si deux personnes ont été hélitreuillées, c’est parce que le sentier qu’elles auraient dû emprunter était encombré par l’éboulement, et pas pour des blessures. En fait, il n’y a pas eu de blessés, même dans les maisons situées sur le trajet des blocs. Ceux-ci sont partis du territoire de la commune de Jarrier. C’est elle qui a missionné l’entreprise Citem pour constater les dégâts. Bilan : tout ce qui devait partir est parti. Il reste bien de la “caillasse”, « mais on ne peut pas non plus y aller au râteau », constate Marc Picton. Pour l’heure, il semble qu’il n’y ait plus qu’à prévenir les promeneurs que de petits cailloux peuvent descendre."

"C’était jeudi, aux environs de 13 h 30. Les premiers comptes rendus, parvenus un peu plus tard au premier magistrat, ont fait ensuite état d’une chute de rochers partie de très haut, « pratiquement du sommet, à gauche de la croix du Sapey ». L’événement a d’abord entraîné une intervention des secours en montagne. Un père et son fils, qui étaient en promenade, ont dû être ramenés à Saint-Jean en hélicoptère, non parce qu’ils étaient blessés, mais parce que le sentier de retour qu’ils auraient dû emprunter était devenu impraticable. Le départ de l’éboulement, lui, est entièrement jarrien. La commune envisage de demander à l’entreprise Citem un survol des lieux par un drone, pour envisager d’éventuels travaux de sécurisation. Mais on ne sait pas, pour l’instant, s’ils seront nécessaires."

"Il est créé autour des établissements TRIMET et LANXESS une commission de suivi de site dite «CSS»."

"Terminés dans sa partie amont et aval, les aménagements du lit du Bonrieux seront achevés entre les deux ponts, Desogus et Stysinski, après la reconstruction, par les services départementaux, du pont Desogus en 2021-2022. Malgré le confinement, ce travail, mené à bien par le Syndicat du pays de Maurienne dans sa compétence Gemapi, empêchera le torrent parfois impétueux de menacer la ville et ses habitants."

"Dans le cadre de sa compétence Gemapi, le Syndicat de pays de Maurienne, présidé par Yves Durbet, maire d’Hermillon, a entrepris cet automne et début mai les travaux de restauration de la partie basse du lit du torrent du Bonrieux, du dessous des Rippes au confluent avec l’Arvan. La reconstruction du pont Desogus, qui permettra d’enlever la pile centrale dangereuse par temps de fortes crues seront réalisés dès 2021."

"Arrêté depuis le début mars, le vaste chantier de sécurisation du torrent du Bonrieux vient de reprendre, avec toutes les précautions nécessaires. Une importante digue de pierre sera construite au bas du torrent ; un accotement paysager et un itinéraire végétalisé pour la balade sont également prévus. Ce vaste chantier est mené par le Syndicat du pays de Maurienne dans le cadre de sa compétence “Gemapi”."

"Par arrêté du 13 mai 2019, le Préfet de la Savoie a prescrit l'ouverture d'une enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique relative au projet d'aménagement hydraulique du torrent du Bonrieu sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Maurienne."