" Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue, les chocs mécaniques des vagues, les mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique), les séismes et les vents cycloniques."

"L'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ont été placées plusieurs jours en vigilance orange "pluie-inondation" et pour risque de crues à cause des fortes précipitations conjuguées à la fonte des neiges. Plusieurs dizaines de routes sont toujours coupées et des habitants se sont retrouvés les pieds dans l'eau, notamment dans le Nord-Isère où la plaine du Bouchage a été inondée face à la montée des eaux du Rhône. En Savoie, le niveau du lac du Bourget atteint un niveau historique alors que celui d'Annecy déborde également. Une troisième crue de l'Isère a eu lieu à Grenoble"
Intempéries en Pays de Savoie : le village de Vions presque coupé du monde, plusieurs axes routiers encore fermés et trois familles évacuées dans le Chablais : ledauphine
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Savoie Une coulée de boue de 150 m3 à Montricher-Albanne : ledauphine

"Les dégâts sont immenses mercredi à Saint-Sorlin-d'Arves (Savoie). La commune a été traversée dès mardi soir par une coulée de boue et de matériaux dont le volume est estimée à plus de 4000 mètres cubes selon la mairie. La dernière coulée de boue aussi conséquente datait de 1987 mais celle-ci a encore été plus puissante. Une dizaine d'habitations ont été touchées mardi soir selon la mairie. Certains chalets ont de la boue jusqu'au premier étage. Ce qui s'est passé à Saint-Sorlin-d'Arves a été très rapide comme l'explique le maire de la commune Fabrice Baudray. Une vague de boue s'est engouffrée dans le village, dans les rues, parmi les habitations. Elle est même entrée dans l'église. "La vague a défoncé le portail, on a eu de 80 centimètres à un mètre de boue dans l'entrée. Ce mercredi, on a 50 centimètres d'eau au fond de l'église."

"La Savoie et de la Haute-Savoie ont subi mardi et mercredi un épisode pluvieux très fort. La vigilance météo classé en vigilance rouge aux crues pour la Haute-Savoie a été abaissée, en alerte orange, l'heure est à la décrue. Cent-dix personnes ont été accueillies par des proches ou dans des salles communales et des évacuations étaient toujours en cours à la-mi-journée, notamment à Annemasse, a précisé la préfecture. C'est "une crue centennale" qui s'est abattue sur la Haute-Savoie notamment, selon la préfecture. Les pluies de mardi, combinées à une limite pluie-neige exceptionnellement élevée pour la saison, aux alentours de 3000 mètres, ont provoqué la montée des eaux sur de nombreuses portions surveillées de l'Arve, du Giffre, de l'Arly et de l'Isère, selon Vigicrues. Retour en images."

"Les départements de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie ont traversé mardi un épisode pluvieux intense qui a provoqué, notamment dans la nuit de mardi à mercredi, des crues considérables à Grenoble et dans la vallée de l'Arve. "

"Ces événements ont provoqué une montée des eaux dans la vallée de la Tarentaise dans les secteurs d'Albertville et Moûtiers ainsi que dans la Combe de Savoie. Les dégâts ont touché plusieurs routes et habitations, heureusement sans faire de victime. Un Ehpad a notamment été évacué sur la commune d'Esserts-Blay, non loin d'Albertville, ce mercredi matin à la suite de dégâts électriques liés aux inondations. La situation revient à la normale dans la matinée de ce mercredi, notamment dans la vallée de la Tarentaise, entre Moûtiers et Grignon, où "la décrue est en train de s'amorcer", selon Vigicrues. Le pic de crue de la rivière a été observé à 2 heures du matin avec une hauteur de 3,30 m, soit un débit d'environ 410 m³/s. La décrue s'est également amorcée sur l'Arly, un affluent de l'Isère, autour de minuit. "Le maximum a été observé en milieu de nuit de mardi à mercredi avec un débit de 1 000 m³/s, soit une hauteur de l'ordre de 3m95 à l'échelle de Chamousset", rapporte encore Vigicrues. De nombreux retards de trains interviennent depuis ce matin à cause des inondations, notamment dans le secteur de Chambéry, prévient également la SNCF."

"Suivi scientifiquement depuis 1957, le glacier de Saint-Sorlin, en Savoie, perdait en moyenne deux mètres d’épaisseur sur sa surface depuis 2003. L’année 2022 a été encore plus catastrophique au niveau des constatations. La nouvelle caméra mise en place par Enlaps au printemps , pour surveiller au quotidien le glacier de Saint-Sorlin dans le cadre du projet Planet Watch, va rester en place pendant l’hiver. La contribution de Saint-Sorlin aux étiages dans l’Arvan et autres, ce sont aussi des travaux regardés actuellement. Saint-Sorlin, à l’inverse d’autres glaciers, a probablement déjà passé son pic : il fond de plus en plus, mais comme il y a de moins en moins de glace, il donne moins d’eau. Ce sont des travaux détaillés qu’on n’a pas encore faits. La problématique d’un glacier qui disparaît, c’est un château d’eau qui apporte moins aux rivières dans les mois les plus secs, et on perd aussi une quantité d’eau, parce qu’il n’y aura peut-être plus que la neige de l’hiver à fondre. On diminue aussi le débit des rivières. Mais le glacier, comparé à tout le bassin-versant, ce n’est pas non plus une grosse superficie. "

"Grâce à la start-up grenobloise Enlaps, le glacier du massif des Grandes Rousses a été placé sous l’objectif d’une caméra autonome à énergie solaire, en mars dernier. De nouvelles observations qui viennent renforcer le suivi scientifique du glacier mené depuis 1957. Planet Watch est une initiative lancée par la start-up grenobloise Enlaps lors de la Cop26, en réponse aux alertes lancées par les scientifiques depuis plusieurs années : en accompagnant des projets d’étude de glaciers, la start-up (spécialisée en capteurs et analyses d’images) avait la volonté de mettre à disposition ses caméras autonomes à énergie solaire, panoramiques à 220 degrés, et sa technologie à la disposition des chercheurs, et permet de centraliser les recherches scientifiques afin d’apporter des éléments de réponse sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique."

"Après des travaux de modernisation en 1965 et 1988, le barrage a de nouveau besoin d’être rénové. Pour cela, les travaux consistent tout d’abord en une importante rénovation des parties fixes et mobiles des quatre vannes du barrage, qui régulent le niveau de retenue d’eau. Cela nécessite le grutage (déplacement d’une charge par une grue) de la vanne depuis la RD 926 (route qui relie Saint-Jean-de-Maurienne à Saint-Sorlin-d’Arves). De plus, le tablier va être remplacé et les étanchéités modifiées, et des travaux sur le mur de soutènement situé le long de la RD 926 vont être engagés. Avec un investissement de plus de 1 150 000 €, EDF assure la sûreté et la modernisation de cette construction hydroélectrique."