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Thèse de doctorat en Sciences économiques (Lyon 2, 1992). L'entreprise industrielle est un formidable laboratoire social, économique, technologique. Elle apparaît comme un système vivant évolutif situé lui-même dans un système économique plus large. Ainsi, l'entreprise est un transformateur qui reçoit (les entrées) et qui distribue (les sorties). Malheureusement, les entrées et les sorties imprévues ne sont pas encore assez souvent perçues comme des facteurs de progrès. Il s’agit donc de faire l'inventaire et l'analyse des entrées et des sorties imprévues (opinion, justice, risques naturels - pannes, accidents, catastrophes, nuisances ...), puis de construire un cadre méthodologique et stratégique capable de faciliter les décisions des acteurs sociaux et industriels lors d'investissements d'installations à risques et dans leur gestion. Ainsi se construit une nouvelle approche de l'activité industrielle, de son rôle économique et social dans la société contemporaine. Cette culture participe a la construction d'une éthique industrielle intégrant les aspects humain, économique, écologie et sécurité : l'idée d'une écologie industrielle émerge.
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