Face au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux nouvelles menaces émergentes, nous observons une vulnérabilité croissante des territoires, aggravée par leur forte dépendance vis-à-vis des réseaux dits « essentiels » : électricité, eau, télécommunication, transport, déchet.
Ces infrastructures et services essentiels, interconnectés et indispensables au fonctionnement de nos sociétés, deviennent des points de fragilité pour la gestion de crise et le relèvement lorsqu’ils sont défaillants.
En effet, Les axes routiers inondés perturbent l’acheminement des secours et l’évacuation des populations. Les chutes d’arbres sur les réseaux d’électricité et de télécommunication lors de fortes tempêtes bloquent la réactivité des échanges entre les acteurs. Les épisodes de pollution sur les réseaux d’eau potable affectent, souvent dans la durée, les besoins « sanitaires » des populations.
Cette conférence technique territoriale vient interroger notre capacité collective à anticiper et à gérer les effets en cascade que peut entraîner la rupture d’un ou plusieurs de ces réseaux. Comment assurer une continuité ou un rétablissement rapide de ces services en temps de crise ? Quelles sont les marges d’action des collectivités pour la sauvegarde des populations face à ces dépendances ?
Croisant les approches opérationnelles, stratégiques et territoriales, cette journée entend renforcer les pratiques de gestion de crise et de résilience des acteurs locaux, pour mieux faire face aux défis d’accessibilité et de desserte des réseaux dits « essentiels ».