Initiatives locales & bonnes pratiques | Risque industriel
Cette news est un peu spéciale, elle a été rédigée pour partie par Mathéo et Wiem de la classe de CM 1 de Séverine Follet de l’école Villancourt de Pont de Claix.
Wiem et Mathéo vous racontent
Le jeudi 30 avril, nous sommes allés à la plate-forme chimique de Pont de Claix. Il y avait une caserne de pompiers avec sa compagnie à l’intérieur et sur le site il y a 5 pompiers fixes. Nous avons appris comment utiliser et se servir d'un extincteur et de la lance à incendie puis nous avons visité la caserne et nous avons vu toutes sortes de véhicules de secours.
Nous avons remarqué et vu plusieurs tuyauteries. Patrick Pouchot, responsable de la communication sur la plate-forme chimique, nous a expliqué comment l'usine fabrique du chlore : avec de l'eau, du sel et ils font passer un courant électrique.
Les pompiers nous ont expliqué qu'ils éteignaient le feu de produits chimiques avec de la mousse. Il y avait des camions citernes qui venaient faire le plein de produits chimiques pour les transmettre aux autres sociétés.
Wiem et Mathéo
Au cours de cette matinée, les questions posées aux responsables de la plate-forme chimique par les écoliers étaient très précises :
- Pourquoi la ville est-elle construite au plus près de l’usine ?
C’est bien l’usine qui a été construite la première, il y a un siècle dans un secteur encore rural, avant que la ville ne se développe tout autour car il fallait des infrastructures collectives pour le cadre de vie des agents qui travaillaient à la plate-forme chimique. Et le bourg est devenu… une ville.
- Qu’est-ce qui est fait sur les installations industrielles pour faire face à un séisme et pour qu’il n’y ait pas de fuite toxique ?
Les installations les plus dangereuses ont été conçues en considérant le risque sismique. Sur l’atelier dit « TDI » par exemple, l’unité de production a été édifiée sur une dalle en béton armé de 10 000 mètres cubes.
- Et sur tous les tuyaux qu’il y a dans l’usine, s’ils se cassaient ?
De manière imagée, Patrick Pouchot a rappelé, qu’à la maison quand il y avait une fuite d’eau, on « coupait l’eau ». Et bien sur ces tuyaux, c’est la même chose. Il y a des vannes automatiques qui couperaient leur alimentation. Et il y a des agents qui surveillent en permanence les installations. Ils sont formés pour intervenir.
- …
Les élèves sont devenus très pointus car ils arrivent à la fin de leur projet pédagogique sur le risque sismique dans l’agglomération grenobloise et à Pont de Claix. Depuis janvier, plusieurs ateliers de travail ont eu lieu en classe encadrés par leur professeur, Séverine Follet, pour découvrir et s’approprier le vaste sujet de la prévention et de la gestion du risque sismique (mémoire des risques, fondamentaux aléas et enjeux, structures et séismes, construction d’un sismographe…). Ils sont allés à la rencontre des scientifiques sur le campus universitaire du réseau SISMALP et de l’IUT génie civil pour valider leurs connaissances. Ils ont également travaillé en atelier avec Corinne Grillet et Eléonore Perrier, Adjointes au maire, porteuses du projet partenarial Mémo’Risks entre la ville de Pont de Claix et l’école Villancourt (Lire les articles précédents).
La matinée s’est terminée par des travaux pratiques avec les sapeurs-pompiers de la plate-forme au cours desquels les enfants, les uns après les autres, ont manipulé en binôme des lances à incendie avec de l’eau sous pression (cf. photo ci-dessus). Ils ont également appris à éteindre « pour de vrai » avec des extincteurs un feu sur une petite installation qui se ranimait à chaque passage des enfants à leur grande satisfaction.
Prochaine étapes : le Conseil municpal du 7 mai à Pont de Claix. Une délégation de la classe de CM1 fera des propositions d'actions à la muncipalité.
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