Figure 1 : cône de déjection du torrent des Étançons et hameau de la Bérarde le 22 juin 2024 - © RTM
Dans la nuit du 20 au 21 juin 2024, une crue exceptionnelle du torrent des Étançons a impacté le hameau de la Bérarde. Cet évènement est lié à la concomitance d’un épisode de pluie-sur-neige en haute montagne et d’un phénomène glaciaire. Nous abordons dans cet article les éléments de compréhension et les questions qui persistent autour du glacier de Bonne Pierre.
Publié le 26/05/2025 par
Julie Roussel - cheffe du département adaptation au changement climatique - Pôle Climat Direction de la Transition Ecologique et du Climat, ville de Paris
L’exercice de crise Paris à 50 °C, organisé par la Ville de Paris le 13 octobre 2023 dans le cadre de la refonte de sa stratégie de résilience [1], a consisté à simuler un dôme de chaleur d’une longueur et d’une intensité extrême sur le territoire parisien. Impulsé par Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de l’innovation, de l’attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience, cet exercice constitue une première en France en ce qu’il est le seul à avoir pleinement associé la population, dans sa pluralité (enfants scolarisés, personnel de crèche, personnel d’un EHPAD, associations locales, habitants…), et ce tout au long du processus (préparation, jour J, phase de retour d'expérience). Par ailleurs, c’était aussi la première fois qu’un scénario mettant en jeu des températures aussi intenses était testé.
Publié le 30/12/2024 par
Luc Brunet - responsable de l’Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale
Jugement du tribunal correctionnel de Grasse
Plus de 20 000 communes doivent avoir un Plan communal de sauvegarde (PCS). Cependant, toutes ne sont pas en conformité. Certaines ont bien rempli leur obligation réglementaire, mais sans se préoccuper de son caractère opérationnel ni de sa mise à jour. Pourtant, c’est un élément crucial pour mieux anticiper les risques. En cas de catastrophe mortelle, les responsabilités peuvent être lourdes, comme le rappelle un jugement instructif du tribunal correctionnel de Grasse (Tribunal correctionnel de Grasse, 24 mars 2024, n° 1607400.0011).
L’exercice de crise Paris à 50 °C, organisé par la Ville de Paris le 13 octobre 2023 dans le cadre de la refonte de sa stratégie de résilience [1], a consisté à simuler un dôme de chaleur d’une longueur et d’une intensité extrême sur le territoire parisien. Impulsé par Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de l’innovation, de l’attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience, cet exercice constitue une première en France en ce qu’il est le seul à avoir pleinement associé la population, dans sa pluralité (enfants scolarisés, personnel de crèche, personnel d’un EHPAD, associations locales, habitants…), et ce tout au long du processus (préparation, jour J, phase de retour d'expérience). Par ailleurs, c’était aussi la première fois qu’un scénario mettant en jeu des températures aussi intenses était testé....
Tel qu’observé lors de catastrophes (cyclone, vague submersible, pandémie, inondation, etc.) et documenté en sociologie (capital social, phénomènes émergents, etc.), le tissu associatif joue un rôle important en complément de l’action des pouvoirs publics pour répondre aux besoins essentiels des personnes les plus vulnérables. Ces vulnérabilités peuvent être de différentes natures : handicaps physiques ou psychiques, âge (personnes jeunes, personnes âgées), familles monoparentales isolées, personnes en situation de précarité, populations marginalisées, etc....