De l’Amoco-Cadiz à l’explosion de l’usine AZF de Toulouse en passant par Bhopal et Tchernobyl, la succession de très graves accidents survenus dans la dernière décennie a fait prendre conscience de l’importance des risques industriels et technologiques auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées. Sous la pression des événements et des opinions publiques, un ensemble de normes techniques, de mesures de prévention et de protection des personnes et des biens ont été promulguées. Des règles spécifiques ont été arrêtées pour les quelque 643 établissements particulièrement dangereux classés à haut risque. Quelles sont ces mesures ? Comment élaborer les consensus et les équilibres nécessaires entre la logique des entrepreneurs, les demandes des populations, les préoccupations économiques des collectivités locales et les perspectives à plus long terme des instances nationales et communautaires devenues attentives au principe de précaution ? Comment et à quel niveau impliquer les parties directement concernées (entreprises, assureurs, populations exposées…) dans la gestion des risques industriels et technologiques et contribuer ainsi à l’émergence d’une culture du risque permettant de mieux se préparer à l’imprévisible ?
Mots clés :
[ Ressource électronique ]
0000, Paris : Ecole des Mines de Paris
[ Ressource électronique ]
2025, Echos de science
[ Ressource électronique ]
0000
[ Ressource électronique ]
2019, Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL
[ Rapport / bilan / guide ]
2023, Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable (CGEDD)