L’ancien découpage réglementaire de la France datait des années 1980. Les connaissances en matière de séismes se sont largement développées depuis grâce aux mesures, analyses et retours d’expérience menés en 25 ans. On en sait plus désormais sur la localisation des failles et leur fonctionnement, mais aussi sur les effets des secousses sismiques selon les caractéristiques du sol et des bâtiments. C’est ainsi que les scientifiques en sont arrivés à redéfinir les niveaux d’aléa sismique.
Le nouveau zonage considère les probabilités qu’un séisme de magnitude donnée survienne en un endroit, mais également – et ce n’était pas le cas jusqu’alors – les mouvements du sol pouvant êtres engendrés (qui, en cas de secousses, conditionnent largement l’importance des dégâts matériels). Précisons aussi que le nouveau découpage n’est plus cantonal mais communal.
La France est découpée en 5 zones d’aléa pour l’ancien et le nouveau zonages. Les communes à risque, dans les deux cas, sont comprises entre la 2e et la 5e classe :
Au niveau national, 5 000 communes étaient concernées par le risque sismique selon l’ancienne réglementation. Elles sont 21 000 aujourd’hui. Cela ne signifie pas que la sismicité de la France a augmenté, mais qu’elle est désormais mieux connue.
Adaptées à la sismicité locales, mais pas seulement ! Il s’agit désormais de tenir compte des enjeux représentés par les constructions : très faibles pour un hangar à foin par exemple, les contraintes seront ainsi plus sévères pour une habitation, et davantage encore pour un établissement recevant du public. Les bâtiments indispensables à la gestion de crise et au bon fonctionnement de la société en situation normale (casernes de pompiers, centraux téléphoniques, centres de météorologie…) sont contraints d’adopter les normes parasismiques les plus strictes.
Ces normes européennes de conception et de dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes, ce sont les Eurocodes 8. En France, elles s’imposent désormais à toutes les nouvelles constructions et pour certains grands travaux d’extension ou de restructuration de bâtiments existants.
Les communes nouvellement concernées par le risque sismique et qui n’étaient jusqu’alors pas concernées par la réglementation en matière d’information préventive le sont désormais.
Ainsi sur les communes comprises entre les catégories d’aléa sismique 2 et 5 :
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