"Les choix en matière de gestion du combustible nucléaire ont des impacts significatifs en matière de coûts, mais également sur les besoins d’entreposage de combustible usé et de stockage des déchets, car la nature et la capacité des entreposages et stockages nécessaires en dépendent fortement. Les évolutions structurelles récentes de la politique nucléaire française (par exemple abandon, à court terme, du développement de réacteurs à neutrons rapides), les difficultés rencontrées par l’usine Melox (baisse de production des assem- blages MOx) ou encore les difficultés de retraitement des combustibles usés de La Hague (corrosion plus rapide que prévue des évaporateurs-concentrateurs) réinterrogent ainsi la stabilité d’un système interdépendant de nombreux facteurs même si Orano Recyclage La Hague prévoit toutefois la mise en service de nouveaux ateliers entre 2023 et 2024. De plus, comme l’explique l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), la France doit décider, d’ici 2030, si elle poursuit ou non le traitement des combustibles usés, après 2040, et mettre en place les investissements correspondants sur les installations de retraitement ou sur le stockage de déchets radioactifs."
Mots clés :
[ Ressource électronique ]
2023, 88 p., Institut national de l'information géographique et forestière (IGN)
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Office français de la biodiversité (OFB)
2024, 2 p. , Office français de la biodiversité (OFB)
[ Rapport / bilan / guide ]
Association française pour la prévention des catastrophes naturelles et technologiques (AFPCNT)
2022, 88 p.