18 documents trouvés / 2 page(s)
"En France, depuis juin 2022, les autorités préfectorales ont la possibilité d’envoyer une notification d’alerte sur les téléphones portables des individus situés dans une zone de danger, depuis une plateforme appelée FR-Alert®. Si de nombreux travaux montrent que ce message doit être clair, précis et formulé avec des mots simples, pour être compris par le plus grand nombre, aucune étude n’avait toutefois été menée pour analyser le contenu de messages réellement diffusés et le comparer à l’état des connaissances scientifiques et opérationnelles. Pour combler ce manque, une grille d’analyse a été appliquée sur 100 notifications d’exercices et 29 alertes réelles, envoyées entre mai 2022 et février 2024. "
"Le réseau Voies Navigables de France, qui gère les barrages et le canal de Bourgogne, est ciblé par des actes malveillants depuis les crues du week-end de Pâques. Le groupe a déposé plainte."
"Vendredi 1er décembre autour de 19 heures, la pluie tombe à verse, le niveau du lac de Serre-Ponçon monte. De l'eau est délestée dans la Durance, sans prévenir personne. "D'habitude, tout le monde reçoit un mail quand ils lâchent de l'eau. Là, rien". Eric Allard est agriculteur près de Remollon. Il est très en colère parce que la population qui vit au bord de la Durance n'a pas été prévenue du délestage. Un important largage, 200 à 400 m3 d'eau, à la hauteur des inondations de vendredi dernier."Même les maires n'ont pas été prévenus. Enfin, certains ont reçu un mail à 18h53 et d'autres vers 19 heures, c'est-à-dire quelques minutes avant le délestage."Une digue de 120 mètres de long a lâché, entre Théus et Remollon. "Il s'est peut-être passé 20 minutes entre le moment où EDF nous a alertés et le moment où le largage a eu lieu", nous explique la préfecture des Hautes-Alpes. Dans un tel cas d'urgence, la préfecture téléphone aux maires des trois communes les plus proches du barrage : Rousset, Espinasses et Rochebrune. Les 14 communes situées en aval reçoivent un message enregistré, dicté au sein de la préfecture. "Ça n'est pas un couac, c'est une situation exceptionnelle" poursuit la chef de la communication."
"Une explosion s’était produite lundi 30 octobre 2023, en milieu d’après-midi sur le site industriel de Brenntag à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). L’incident en question concernait « un récipient en plastique qui contenait environ 70 litres d’un liquide provenant de la purge d’acide nitrique », précisait la préfecture du Tarn quelques heures après les faits. Un dégagement de vapeur nitrique de faible volume s’était alors formé. Il avait été « rabattu par l’exploitant » avec des lances à eau. Mais l’incident aura quand même des suites. Car des riverains, notamment, s’étaient plaints du manque d’information le jour des faits. Une commission de suivi de site présidée par Laurent Gandra-Moreno, sous-préfet de Castres, s’est tenue ce mardi 14 novembre à la mairie de Saint-Sulpice. « Deux thèmes ont fait l’objet d’échanges nourris », estime la préfecture. Sans surprise, il y a d’abord « la communication mise en œuvre par Brenntag » lors de l’accident, « considérée perfectible par la mairie, les riverains, le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours, NDLR) et les services de l’État ». Mais aussi les « différentes non-conformités constatées par la DREAL lors de l’inspection du 20 avril 2023…"
" Le sinistre a propulsé l’homme de 43 ans sur le devant de la scène, nationale et médiatique, alors que rien ne l’y avait préparé.Au lendemain de la tornade, les principaux médias du pays campent dans son village. « Je n’aime pas m’exposer, indique-t-il alors à La Voix du Nord. Mais là, je n’ai pas le choix. Il faut rassurer et informer les habitants. » Il a reçu le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, plusieurs fois, de même que Xavier Bertrand, le président de la RégionIl se dit toujours « au service des gens » et n’a jamais imaginé rendre son tablier d’élu devant l’ampleur de la tâche. Fin octobre, un jeune habitant figurant parmi les sinistrés confirme. « Il fait tout ce qu’il peut. ». Un maire reçoit « en premier rideau » les insatisfactions des administrés. À Bihucourt depuis un an, c’est une avalanche. « Il y a des jours où ça vient de tous les côtés, sourit le maire. Il faut avoir le dos large, être patient, savoir prendre du recul. »"
Pour accèder à l'ensemble des archives de Risques Hebdo, connectez-vous ou inscrivez-vous :
Profitez de tout le contenu du site (actualités, photos, vidéos, dossiers, articles...) et rejoignez le réseau (accès à toutes nos publications, aux journées d'échanges, aux documents techniques et au forum...)
Pour renouveller votre abonnement c'est ici
Pour toute question : info@irma-grenoble.com