111 documents trouvés / 12 page(s)
"A La Réunion, une vigilance orange vagues submersion est en cours sur les côtes Nord-Ouest, Ouest, Sud et Sud-Ouest de l’île. Des vagues de 4,50 mètres en moyenne, mais qui peuvent atteindre 9 mètres. Une forte houle déferle sur les littoraux de La Réunion, ce mardi 19 septembre. A Saint-Louis, dans le quartier de l’Etang, sur le boulevard de l’océan, deux maisons ont été inondées ce matin."
"Le continent africain compte le plus grand nombre de zones côtières de faible altitude, telles que les plages sableuses. Une surveillance régulière et à long terme apparaît par conséquent indispensable pour protéger dans ces secteurs les personnes et des biens. Pour ce faire, un réseau de caméras pour la surveillance des zones côtières est peu à peu mis en place depuis 2013 en Afrique centrale et de l’Ouest, aujourd’hui formé de huit stations installées dans cinq pays : Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin, Cameroun. Les sites d’installation ont été choisis du fait de la forte vulnérabilité observée dans ces localités. Le rôle du réseau est de donner des informations complémentaires à celles collectées sur le terrain et par l’observation satellitaire, afin de mieux comprendre et prédire les risques. Concrètement, ces caméras mesurent les variations du niveau de la mer à la côte, là où les informations collectées par l’altimétrie satellite se font seulement au large, à au moins 25 km des côtes, et là où les marégraphes sont difficiles à installer, du fait du danger associé au déferlement des vagues. Le réseau collecte en outre des données locales à long terme sur les vagues, avec une précision bien souvent supérieure à celle des données de modèles et de réanalyse régionale disponibles. Il offre également une vision quotidienne de la morphologie littorale et sous-marine, difficilement accessible par les méthodes classiques."
"Partout des ruines de maisons, dans l’eau ou sur le sol, friable comme un sablé. Le dernier chapitre de son travail, « Terra Mutata », réalisé en grand format et à l’infrarouge révèle des paysages « postapocalyptiques » où les habitants ne sont plus que des fantômes. Des « fantômes de l’anthropocène ». L’élévation du niveau de la mer – entre 85 et 140 centimètres d’ici à 2100, selon les scientifiques –, conjuguée au gonflement des rivières avec la fonte des glaciers de l’Himalaya, menace les trois quarts de ce territoire classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Les 200 millions d’habitants du delta vont compter parmi les premiers réfugiés climatiques indiens. La grande migration a déjà commencé. Mais pour aller où ? La disparition annoncée de la mangrove, rempart naturel contre les cyclones et les tsunamis, aura un impact bien au-delà des Sundarbans. Elle affectera les grandes mégapoles, comme Calcutta, en Inde, où la capitale du Bangladesh, Dacca. L’heure de l’apocalypse a déjà presque sonné dans le delta du Gange."Le photographe indien Arko Datto, 37 ans, originaire du Bengale-Occidental, a voulu saisir cette urgence, explorer la précarité de ces existences et documenter la catastrophisation en cours. "
"13 ans après le tragique bilan de février 2010, les leçons de la tempête Xynthia ont-elles été tirées sur le littoral français ? Dans une passionnante enquête, la réalisatrice Camille Robert apporte des réponses qui ont de quoi inquiéter face aux nouveaux risques de submersion et d’érosion. Le niveau de la mer monte, et nous regardons ailleurs. Diffusion jeudi 25 mai à 22h45 sur France 3 Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie dans le cadre de la collection documentaire "Catastrophes, qu'avons-nous appris ?" proposée par le réseau régional de France 3. Le documentaire sera suivi d'un Debadoc enregistré à l'Aiguillon-sur-Mer."
"Une «question philosophique» lui répond l'association Hyères écologie citoyenne : «On ne va pas se battre contre la nature à coups de béton ! Elle a été détraquée par l'homme, faisons avec désormais», estime son animateur Benoît Guérin, également membre du comité d'orientation de l'Office français de la biodiversité. L'État a également mis son grain de sel, via un rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable, publié mi-2022, sur lequel s'appuient les opposants. Celui-ci accuse la route du sel, «récente historiquement» (1969), de n'avoir «qu'aggravé la fragilité du tombolo». Pire, il questionne les «bénéfices réels» d'une digue sous-marine qui in fine déplacerait l'érosion côtière à ses extrémités, sur les herbiers de posidonies, précieux pour limiter... cette érosion. Selon le rapport, l'apparition d'une brèche au tombolo-ouest, situation qui avait déjà existé par le passé, ne modifierait pas «fondamentalement les paysages associés». Il suggère aussi une autre approche de développement, moins focalisée sur le tourisme de masse. Avec 3.000 habitants permanents, la presqu'île de Giens accueille près d'un million de visiteurs par an sur ses 120 hectares."
Pour accèder à l'ensemble des archives de Risques Hebdo, connectez-vous ou inscrivez-vous :
Profitez de tout le contenu du site (actualités, photos, vidéos, dossiers, articles...) et rejoignez le réseau (accès à toutes nos publications, aux journées d'échanges, aux documents techniques et au forum...)
Pour renouveller votre abonnement c'est ici
Pour toute question : celine.lestievent@irma-grenoble.com