299 documents trouvés / 30 page(s)
"Les habitants de Derna dans l'est de la Libye ont protesté lundi pour exiger que les autorités rendent des comptes après les inondations meurtrières qui ont dévasté la ville, selon des correspondants de l'AFP. Ils ont également demandé "la mise en place urgente d'un bureau de soutien de l'ONU à Derna" et au lancement "du processus de reconstruction de la ville et la compensation des résidents affectés". Plusieurs manifestants se sont dirigés vers une maison présentée comme celle du maire honni de la ville, Abdulmonem al-Ghaithi, et y ont mis le feu, aux cris de "le sang des martyrs n'est pas versé en vain", selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux et par des médias libyens. Selon des politiciens et des analystes, le chaos en Libye a relégué au second plan l'entretien d'infrastructures vitales comme les barrages de Derna dont l'effondrement a causé les inondations qui ont dévasté la ville le 10 septembre, faisant 3 338 morts selon le dernier bilan officiel provisoire communiqué lundi soir par le ministre de la Santé de l'est, Othman Abdeljalil."
"Fortifications fissurées, mosquées effondrées, palais endommagés… Le tremblement de terre de magnitude 7 qui a frappé le Maroc, dans la nuit du 8 au 9 septembre, faisant 2 901 morts et 5 530 blessés selon un bilan provisoire, a aussi réduit des joyaux patrimoniaux à néant. Selon le journal en ligne marocain Medias24, vingt-sept sites historiques ont été dévastés, principalement à Marrakech, Taroudant et Ouarzazate. Près de Ouarzazate, le village fortifié d’Aït-Ben-Haddou, qui a servi de décor au film Lawrence d’Arabie (David Lean, 1962) et à quelques épisodes de la série Game of Thrones (en 2013), a vacillé. Les habitations vernaculaires en terre et leurs lacis de ruelles accusent de graves dommages, tandis que le grenier collectif datant du XVIIe siècle est en poussière. L’étendue des dégâts est mieux évaluée à Marrakech, où une équipe de l’Unesco a été dépêchée dès le 9 septembre. Le minaret de la mosquée Kharbouch n’est plus qu’un tas de gravats. Bien que traversés d’inquiétantes fissures, les palais de la Bahia et d’El Badi ainsi que l’emblématique minaret de la Koutoubia, surplombant la place Djemaa El-Fna, ont en revanche résisté aux secousses. Au Musée des Confluences Dar El Bacha, dans ce magnifique riad construit en 1910 et ouvert au public en 2017, le renforcement des murs balafrés de larges failles a déjà commencé. Même étayage en cours à Dar Si Saïd, grande demeure palatiale du XIXe siècle qui abrite le Musée national du tissage et du tapis. L’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph) pourrait débloquer une première dotation de 5 millions d’euros, identique à celle dégagée après l’explosion du port de Beyrouth en 2020."
"La Commission européenne propose une aide financière de 2,25 milliards d'euros pour aider la Grèce après les inondations qui ont frappé le pays. La présidente de l'institution l'a annoncé mardi après sa rencontre à Strasbourg avec le Premier ministre grec. La tempête de la semaine dernière a fait au moins 15 morts dans le centre du pays et plusieurs régions demeurent encore sous les eaux. Ces pluies torrentielles font suite à de violents incendies. Le montant de ces catastrophes naturelles est évalué à plusieurs milliards d'euros. Pour trouver l'argent l'UE doit agir rapidement et faire preuve de flexibilité. Autrement dit, il s’agit de rediriger les fonds de cohésion, ceux consacrés à l'agriculture et aux politiques sociales non-encore employés par Athènes. La présidente de la Commission appelle aussi à renflouer le Fonds de solidarité, le mécanisme d’aide en cas de catastrophe naturelle. "Il est important que les États membres approuvent notre proposition d'augmenter le Fonds de solidarité. Si cela se produit l'année prochaine, nous pourrons débloquer jusqu'à 400 millions d'euros", souligne Ursula von der Leyen. Le Fonds de solidarité a été créé en 2002. Mais aujourd'hui l'enveloppe est quasi-vide et ne peut pas répondre aux conséquences du changement climatique. Les eurodéputés estiment qu'un nouveau mécanisme plus robuste est nécessaire."
"La rentrée est toujours un moment particulier pour les élèves mais elle l'est encore plus pour ceux de La Laigne, en Charente-Maritime. L'école est fermée, car le bâtiment est fragilisé depuis le passage du séisme d'une magnitude comprise entre 5,3 et 5,8 sur l'échelle de Richter, le 16 juin dernier. La classe a lieu dans des salles spécialement aménagées dans la mairie de la commune, au moins jusqu'aux vacances de la Toussaint. L'école déménagera ensuite dans des mobil-home qui seront installés sur le terrain de l'ancienne station service de La Laigne."
"La ville où Mehmet Gül a vu le jour il y a cinquante-huit ans et où il a vécu pratiquement toute sa vie n’est plus qu’un lointain souvenir. Et le quartier où il a grandi, comme tous les autres alentour, un immense champ de ruines. Depuis sa petite cour ombragée, devant sa maison éventrée, Antakya offre un sidérant spectacle de chaos et de désolation. « Plus de six mois après le séisme, la situation est toujours aussi désastreuse. Pire, personne ne sait où nous allons », souffle Mehmet. Jusqu’au tremblement de terre du 6 février et ses innombrables répliques, la ville comptait 400 000 habitants, plus de 1,7 million avec ses environs. Capitale administrative de la province du Hatay, dans le sud de la Turquie, l’antique Antioche, autrefois la troisième plus grande ville au monde, est aujourd’hui quasi déserte, effondrée sur elle-même, comme pulvérisée.L’air est saturé de bruit et de poussière, le produit de l’incessant chassé-croisé des grues mobiles et des camions chargés à ras bord de ferraille et de détritus. "
Pour accèder à l'ensemble des archives de Risques Hebdo, connectez-vous ou inscrivez-vous :
Profitez de tout le contenu du site (actualités, photos, vidéos, dossiers, articles...) et rejoignez le réseau (accès à toutes nos publications, aux journées d'échanges, aux documents techniques et au forum...)
Pour renouveller votre abonnement c'est ici
Pour toute question : celine.lestievent@irma-grenoble.com