Haute-Loire / Pourquoi le barrage EDF de Lavalette ne peut plus produire d’électricité

"Le barrage de Lavalette, en Haute-Loire, alimente en eau potable plus de 430 000 personnes entre la métropole de Saint-Etienne et l’est du département. Mais alors qu’on arrive à la fin de l’hiver, il est à peine à un tiers de sa capacité de remplissage. Un manque d’eau qui a conduit EDF à arrêter sa production électrique. « C’est une situation inédite depuis la création du barrage. Nous ne turbinons pas d’eau autrement que pour fournir la métropole de Saint-Etienne en eau potable", explique Xavier Delorme, directeur d’EDF Hydro Loire-Ardèche."

Arrêté / portant autorisation de l’aménagement hydraulique du Furan dit du « Gouffre d’Enfer »

"Arrêté portant autorisation de l’aménagement hydraulique du Furan dit du « Gouffre d’Enfer », Commune de Saint-Etienne et Planfoy. Ouvrages construits ou aménagés en vue de prévenir les inondations et les submersions. Les territoires bénéficiant de l’aménagement hydraulique sur le Furan concernent les communes de Saint-Etienne, Saint-Priest-en-Jarez et Villars."

Loire / Saint-Etienne : Pourquoi le barrage du Gouffre d’Enfer a besoin d’être sécurisé

"Au barrage du Gouffre d’Enfer, l’important chantier de remise aux normes, commencé en 2019, est sur le point de se terminer. Sa dernière phase, la plus impressionnante, qui consiste à rendre son évacuateur de crues encore plus sûr, est en cours de réalisation. Cette « galerie » devrait être opérationnelle en avril. Le chantier actuel au Gouffre d’Enfer consiste à conforter son niveau de sûreté, sachant que sa fonction principale est d’être un barrage écrêteur de crues. Il protège donc la ville de Saint-Etienne contre les inondations du Furan, rivière qui alimente en eau potable les Stéphanois et les habitants des communes de la couronne."

Haute-Loire / Remplis à moins de 40% en plein hiver: la situation des barrages est préoccupante

"Naussac, avec celui de Villerest (au nord de la Loire), est l’un des deux barrages structurants pour améliorer la capacité à faire face aux pénuries d’eau sur l’Allier. La préparation de 2023 concerne l’ensemble des usagers et riverains. Aussi les services de l’EPL rappellent l’importance d’anticiper d’éventuelles pénuries d’eau en 2023. Allant dans ce sens, des agriculteurs réfléchissent à l’adaptation des assolements, et des collectivités étudient la modification des prises d’eau, pour permettre l’alimentation des stations de production d’eau potable avec des niveaux dans les cours d’eau plus bas.À cause du manque de pluie, le niveau des barrages qui alimentent Saint-Etienne métropole en eau potable n’a jamais été aussi bas. La moyenne de remplissage des 13 barrages est de seulement 38 % actuellement alors qu’elle devrait être proche des 100 %. Une situation très inquiétante pour la métropole stéphanoise et ses habitants."

Loire / Le Roannais a eu les pieds dans l’eau

"3 décembre 2003, le Roannais connaît de violentes inondations. Les plus graves depuis plus de 50 ans. Plus d’une centaine d’habitants sont évacués. La catastrophe engendre plusieurs millions d’euros de dégâts. Dans la Loire, les cumuls de précipitations, en deux jours, atteignent 160 millimètres. De quoi faire considérablement monter le niveau des cours d’eau du Roannais. Des valeurs nettement supérieures aux crues décennales. Le barrage de Villerest est sollicité pour écrêter cette crue. Il permet de réduire d’environ 1 mètre la hauteur d’eau de la Loire.« La crue de la Loire n’a pas posé de problème particulier. Ce sont plutôt les crues torrentielles des petits cours d’eau autour qui ont été difficiles à gérer ».Dans la nuit du lundi 1 er au mardi 2 décembre, des habitants de Charlieu sont évacués par les pompiers. Plusieurs centaines de maisons sont inondées, le niveau d’eau atteint plus de 1,50 m dans certaines rues de la ville. Le dispositif est ensuite étendu aux communes de Pouilly-sous-Charlieu, Saint-Nizier-sous-Charlieu et Saint-Denis-de-Cabanne. A force d’écrêter, la cote maximale de l’édifice est atteinte. Elle est mesurée, le lendemain à 317,3 m NGF (soit 317,3 m au-dessus du niveau de la mer), contre 290 m avant le début de l’événement. « Il s’agit de la plus forte crue écrêtée par le barrage de Villerest depuis sa mise en service »

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