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"Le volume de rochers retiré de la falaise est bien plus important qu’imaginé au départ Si cette décision a été prise, c’est que le chantier s’est révélé d’une ampleur insoupçonnée au départ. « Les entreprises ont réussi à assurer une réouverture totale pendant les fêtes, mais l’état géologique très dégradé du site a conduit à retirer un volume des rochers très important. Après la mise à nu de la falaise, les géotechniciens ont pu observer son état réel, et mesurer finement les travaux à mener par la suite. Ces observations les ont conduits à renforcer de manière bien plus importante que prévu les dispositifs de sécurisation : la surface de falaise sur laquelle il va falloir déployer des filets de protection est beaucoup plus importante que prévu initialement, tout comme le nombre d’ancrages à prévoir », a expliqué le Département dans un communiqué."
"Dans la nuit du 2 au 3 janvier , entre 10 000 et 20 000 m3 de roches sont tombés. Vendredi 6 janvier, une reconnaissance en hélicoptère a permis d’avoir les premiers éléments. Camille Halbwachs, géologue au bureau d’études Géolithe, a présenté le diagnostic de cet événement qui n’est pas isolé sur les trente dernières années dans la vallée : « La cicatrice se trouve à 1 800 mètres, la route à 1 200 mètres. Des blocs se sont propagés dans le fond de la vallée. L’éboulement fait 70 mètres de haut et 30 de large. L’épaisseur est estimée entre 5 et 10 mètres. La route est impactée sur 400 mètres. Une centaine a été totalement emportée. ». « 400 mètres de route à refaire, ce n’est pas un problème. Avant cela, il faut sécuriser les lieux », souligne Marcel Cannat. «En février, le Département devrait voter une enveloppe de 500 000 € pour ce chantier dont le coût global est estimé, par Marcel Cannat, entre 500 000 € et un million d’euros."
"« On n’est pas confronté à un effritement de la couche superficielle de la paroi, comme lors des précédents accidents », informe Julien Polat, le maire de Voiron. Mais il a été décidé de sécuriser le site, avec l’installation de blocs de béton, pour permettre une circulation sur demi-chaussée, en alternat, avec l’instauration d’un sens de priorité. « Cette solution a été validée par le bureau d’études. Cela nous laisse du temps pour programmer dans un second temps des travaux de purge et sécurisation de la falaise », explique l’élu. Ce type de chantier, nécessitant des conditions météo stables, sera sans doute mené au printemps. Qui plus est, ce n’est pas la première fois que la route des Gorges est le théâtre de chutes de pierres. Depuis 2004, des instruments de mesure, installés sur un pilier rocheux, séparé du reste de la falaise par une faille, permettent de surveiller le site. Des travaux de purge ont par ailleurs été menés en octobre 2020. "
"L'écroulement s'est produit a priori dans la nuit de lundi à mardi sur la commune de La Chapelle-en-Valgaudemar. Selon le conseil général des Hautes-Alpes, une partie de la route RD 480t a été endommagée, recouverte et partiellement détruite sur plusieurs centaines de mètres, d'après le service des routes. Cette route permet d’accéder au refuge du Gioberney. Comme chaque année, elle est fermée pour l’hiver. ‘‘Habituellement, elle est rouverte vers le 15 avril, après le déneigement du col du Noyer’’, explique Marcel Cannat, vice-Président du Département en charge des routes. Elle a été endommagée sur environ 500 mètres. Une dizaine de masses rocheuses a été vue en contrebas. Leur taille varie de celle d’une voiture à bien plus. "Plusieurs centaines de mètres cubes ont été mises en mouvement’’, poursuit Marcel Cannat. ‘‘Un pan entier de la montagne semble s’être écroulé. "
Hautes-Alpes Les premières constatations après l’éboulement de la route du Gioberney : ledauphine
"MLA3 est un projet de recherche-action multidisciplinaire, porté par le Cerema, qui vise à appréhender la question « Comment vivre avec les mouvements lents dans les Alpes », par des approches à la fois physiques et sociétales : mieux comprendre et modéliser les glissements de terrain lents de type argileux, dans un contexte de changement climatique, afin de mieux les anticiper et envisager l’aménagement dans les zones affectées. Voir les détails du projet. Mené en parallèle dans la programmation CIMA-POIA, le projet de recherche-action SIMOTER, porté par ISTerre-UGA, a pour objectif d’étudier, en zone de montagne, l’interaction entre l’érosion de versant par un large mouvement de terrain et les laves torrentielles, et d’expérimenter un système de surveillance favorisant une stratégie de gestion intégrée des risques. "
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