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"Le Gouvernement a maintenu l’association étroite des communes forestières à la gouvernance de l’ONF. Les hypothèses de modification du conseil d’administration ont ainsi été écartées. L’ONF et la fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR) ont signé le 13 décembre 2022 une convention arrêtant leurs engagements réciproques pour la période 2022-2025. Par ailleurs, sur la base d’une comptabilité analytique réformée, l’ONF va assurer une transparence économique et financière renforcée vis-à-vis de l’État, des communes forestières et de ses administrateurs. "
"Depuis hier matin, samedi 18 mars, un feu a brûlé 10 hectares de végétation sur la commune de Taglio-Isolaccio. Il est maîtrisé mais est toujours sous surveillance."
"Neuf départs en trois jours, avant même l’arrivée du printemps: "C’est un bilan qu’on n’avait pas connu", commandant Xavier Wiik, SDIS 06. Dans le sillage de la tempête Larisa, qui a traversé les A.-M. avec ses rafales dépassant parfois les 160km/h, neuf feux de forêt se sont déclarés entre les 9 et 11 mars. Bilan: 58,9 hectares brûlés. Ce chiffre peut se lire de diverses manières. C’est près du double de la surface totale brûlée dans les A.-M. au cours de l’été 2022 (36ha), quand la Gironde déplorait des milliers d’hectares brûlés. Mais depuis 2010, entre le 1er janvier et le 13 mars, le cap des 60ha a été franchi une année sur deux. "On a régulièrement des départs de feux d’hiver assez conséquents", rappelle le commandant Xavier Wiik. 40 hectares avaient brûlé à Saint-Vallier, déjà, en 2020, 85ha à Tourrettes-sur-Loup en 2019. La particularité cette fois-ci? Les conditions météorologiques, avec un vent à 120km/h et des pointes à 160. "Le vrai point noir, c’est que ça limite l’emploi des moyens."
"Le département, particulièrement touché par les incendies de 2022, a lancé fin février une inédite « mission forêt », avec pour objectif de limiter autant que possible les effets du changement climatique. Une expérimentation qui pourrait être étendue à d’autres forêts françaises ; pour ce faire, forestiers et scientifiques sont mobilisés. On aura des périodes très sèches et d’autres périodes avec beaucoup de pluie », prévient Davide Faranda, chercheur au CNRS. Dès 2020, Météo France anticipait aussi un « changement climatique (qui), du fait de l’augmentation de l’évaporation liée à la hausse des températures, renforce l’intensité et la durée des sécheresses des sols ». d’après l’ONF, quelque 300 000 hectares dépériraient d’ores et déjà en France, menacés par la pollution, les activités humaines ou les divers nuisibles et maladies qui prolifèrent à mesure que les arbres, eux, se fragilisent. En effet, si les incendies sont évidemment dévastateurs et spectaculaires, « le premier danger pour la forêt, ce sont les parasites », rappelle Pascale Got, la vice-présidente du conseil départemental de Gironde en charge de l’environnement. Pour renforcer les forêts face aux attaques des parasites et autres insectes ravageurs, le meilleur remède reste encore la diversité des essences (idéalement, plus de 35). Afin d’étudier la faisabilité de ces idées et de tester l’introduction de nouvelles essences, le domaine départemental d’Hostens, qui a presque totalement brûlé lors des incendies de l’été dernier, a été choisi pour faire, toujours selon Pascale Got, office de « laboratoire à ciel ouvert ». "
"Dénonçant l’inertie gouvernementale, le Sénat a adopté en première lecture, le 15 mars, une proposition de loi réformant la défense extérieure contre l’incendie, qui accorde une plus grande place aux élus locaux. Le devenir du texte reste toutefois incertain : le gouvernement y est défavorable, préférant procéder à quelques aménagements par décret. Le texte initial a été grandement modifié en commission, puis en séance publique. En l’état, il fait du règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie (RDDECI) un volet du schéma départemental d'analyse et de couverture des risques (Sdacr). "Il était incongru que les deux documents coexistent, sans articulation entre eux", alors que "la prise en compte des moyens et des difficultés des communes en matière de Deci doit être un élément de la stratégie des Sdis", explique Loïc Hervé. Pour en finir avec l’insuffisante prise en compte des élus et des spécificités locales par les règlements actuelsles sénateurs proposent que les règles, dispositifs et procédures fixées par ce volet "tiennent compte, le cas échéant, d’un référent national […] et en les adaptant aux spécificités du territoire et aux différences objectives de situations Plus encore, le texte prévoit l’institution dans chaque département d’une "commission de suivi de la défense extérieure contre l’incendie", chargée de favoriser l’adéquation entre les objectifs de couverture des risques et la création, l’aménagement et la gestion des points d’eau. Le devenir de cette proposition reste toutefois incertain, alors que le gouvernement y est défavorable. "
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