105 documents trouvés / 11 page(s)
"Le Cerema et l’ANEL ont lancé en 2019 un appel à partenaires pour accompagner 17 territoires dans le développement d'une gestion globale, anticipée, adaptée et préventive de leur littoral, avec l’objectif d’en capitaliser les enseignements, les outils et les bonnes pratiques tout en développant un réseau de collectivités engagées sur ce sujet. Un premier webinaire a été organisé en décembre 2021 ; il a permis de partager les enjeux et défis de ces territoires, dont les actes sont publiés. 4 tables rondes : 1. Connaître, surveiller, anticiper, portait sur les défis auxquels elles font face et les actions qu’elles ont engagées pour favoriser l’adaptation aux impacts du changement climatique ; 2. la participation et la concertation avec les différents acteurs, les méthodes et l’intérêt de sensibiliser et d’impliquer les citoyens dans la gestion du littoral ; 3. les stratégies d’aménagement des territoires littoraux, et l’enjeu d’une réflexion globale sur l’organisation du territoire en intégrant les risques ; 4. les expérimentations mises en place par les collectivités et l’importance d’avoir une stratégie et une trajectoire d’adaptation."
"Dans son dernier rapport sur les risques hydrologiques, l’Institut supérieur pour la protection et la recherche environnementale, qui dépend du ministère de l’environnement, révèle un chiffre stupéfiant : 94 % des communes italiennes sont menacées par des inondations, des glissements de terrain ou encore par l’érosion côtière. En ce qui concerne les deux premières catégories, l’Emilie-Romagne arrive en tête des régions les plus fragiles. « L’Emilie-Romagne est la troisième région d’Italie en matière d’artificialisation des sols », explique Paolo Pileri, professeur de planification urbaine et environnementale à l’université polytechnique de Milan. Plus de 200 000 hectares y sont bétonnés, gagnés sur les forêts. « La triste particularité de l’Emilie-Romagne est qu’elle est la première région en matière de constructions sur des zones alluvionnaires, ce qui a conduit à imperméabiliser des zones entières qui étaient déjà sujettes aux inondations », poursuit M. Pileri. Le 18 mai, Legambiente, principale association écologiste italienne, a lancé un appel au gouvernement, lui demandant notamment d’adopter le plan national contre l’artificialisation des sols. Imaginé en 2012, il est depuis resté bloqué au Parlement. Legambiente demande aussi à l’exécutif d’approuver définitivement le plan d’adaptation aux changements climatiques promis en novembre 2022 après le glissement de terrain sur l’île d’Ischia, au large de Naples."
"Sous l’effet des tempêtes, dans plusiers communes du littoral les arbres et les jardins ont été emportés, et les maisons sont en sursis. Si certains propriétaires choisissent de vendre, et de quitter les lieux, d'autres, refusent de céder à la fatalité. Propriétaire d'un camping à Venzolasca, Don Luis Cipriani est allé chercher des solutions un peu partout dans le monde. Mais pour l'hydrobiologiste de l'université de Corte Christophe Mori, ces solutions technologiques artificielles ne peuvent être qu'un gain de temps provisoire : "On est dans une dynamique d'augmentation du niveau marin, explique-t-il, qui est démultiplié par les effets de houle et de tempête. On a donc un arrachage qui va être inévitable."
"Depuis plusieurs années, le projet d'un golf de dix-huit trous, accolé à un lotissement de villas de luxe, soulève la colère d'opposants, principalement sur la question de l'eau. Le projet golf de Montagnac, sur le domaine de Lavagnac, subit un coup d'arrêt ce jeudi 11 mai. Après avoir invité le promoteur à expliciter les modalités de la disponibilité de la ressource en eau pour l'irrigation du golf, le préfet de l'Hérault a tranché : il émet un avis "défavorable"."
"« Que faire pour que la vie à Annecy soit aussi agréable dans 25 ans qu’elle l’est aujourd’hui ? » Pour y répondre, elle s’est donc lancée dans la démarche “Annecy 2050” dès les premières semaines de son mandat. À l’aide d’un cabinet spécialisé, elle a élaboré un document de prospective dont le but est de graver dans le marbre ses intentions pour les décennies à venir. Urbanisme, commerce, économie, énergie, alimentation… Cette « densification inévitable », d’après François Astorg, est d’ailleurs un des enjeux majeurs d’“Annecy 2050”. Car si la ville abritera plus d’habitants dans un quart de siècle, elle veut les abriter correctement. « Et leur permettre de se déplacer, de travailler et de se chauffer en tenant compte de nos impératifs de réduction de gaz à effet de serre », glisse Benjamin Marias. Enfin, ce document se veut concret (« il sera inscrit dans le PLUi-HMB de l’Agglomération », ont indiqué les élus) et participatif."
Pour accèder à l'ensemble des archives de Risques Hebdo, connectez-vous ou inscrivez-vous :
Profitez de tout le contenu du site (actualités, photos, vidéos, dossiers, articles...) et rejoignez le réseau (accès à toutes nos publications, aux journées d'échanges, aux documents techniques et au forum...)
Pour renouveller votre abonnement c'est ici
Pour toute question : celine.lestievent@irma-grenoble.com